Plutôt que de quota il faudrait parler d’objectif.
Effectivement la sélection se fait plus par le milieu que par le porte-monnaie, même s’il peut y avoir corrélation.
J’ai eu l’occasion ici de dire déjà que les instituteurs n’étaient pas des nababs mais que leurs enfants étaient surreprésentés dans les grandes écoles.
Sans compter que les enfants de milieu culturellement défavorisés s’autocensurent, ils ne pensent pas que les grandes écoles soient faites pour eux.
Le milieu est important pour les écoles dites de « management » les examinateurs portant attention à la personnalité autant qu’au niveau scolaire du postulant. C’est beaucoup moins vrai pour ce qui concerne les écoles d’ingénieurs heureusement.
Les vrais enjeux se trouvent au niveau des collèges, tout se joue avant la fin des années collèges. Le rattrappage avec les « prépas de prépa » style H. IV ou le parrainage d’élèves de Saint Louis par des Mineurs constituent des caches-misères.
Il faut réformer le collège - et le lycée - afin que chacun y ait sa chance et former les professeurs à la détection des talents et à l’orientation dans le système scolaire.