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Commentaire de Olorin

sur Retraite : les faits sont têtus et la solidarité douteuse...


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Olorin 27 janvier 2010 12:33

Vous parlez comme le gouvernement : Il n’y a que 3 solutions, augmenter les recettes en supprimant les cadeaux successifs faits aux entreprises, qui correspondent à des sommes considérables chaque année qui n’ont jamais fait l’objet d’évaluation [alors que le moindre employé du public ou du privé voit ses réalisations évaluées régulièrement par sa hiérachie ! (On peut voir que l’objectif premier - diminuer le chomage - a marché formidablement puisqu’il n’y a presque plus de chomeurs en France !...)], ça, il ne faut surtout pas en parler !
Encore un article pour défendre les intérêts qui sont les vôtres, le texte de votre fiche nous suffisait largement Môssieu Herr General Direktor :
"Une vaste expérience de l’entreprise et des hommes acquise en Europe et en Afrique dans des fonctions techniques et commerciales puis comme DRH et finalement directeur général,essaye d’observer le monde avec un regard différent et de réagir à l’actualité politique et sociétale en proposant des idées originales pour aider à maîtriser les défis qui nous attendent."
Ce que vous appelez « expérience des hommes », c’est les exploiter pour en récupérer le maximum de pognon pour vos actionnaires ? Et quand vous dites « maîtriser les défis qui nous attendent », ne voulez vous pas plutôt dire « maîtriser vos esclaves » (Vos Ressources Humaines comme vous dites. Vous étiez esclavagiste ou DRH, Dirigeant des Réserves d’Humains).
Môssieu « çadérange », en attendant qu’un tribunal populaire vous juge pour tous vos crimes commis en Europe et en Afrique, vous feriez mieux de militez avec nous pour la suppression de la peine de mort et de l’emprisonnement sur l’ensemble de la planète , ça se déroulera mieux pour vous, vous verrez...
 

Pour finir une longue citation de Gérard Filoche (Inspecteur du travail) :

"Le rapport du Conseil d’Orientation des Retraites en 2001, illustrait très clairement les options essentielles offertes à notre régime de retraite.
Première option : ne pas augmenter les cotisations retraites et ne pas diminuer le montant des retraites. Dans ce cas, il fallait augmenter de 9 ans la durée de cotisation.
Deuxième option : ne pas augmenter les cotisations retraites et ne pas allonger la durée des cotisations. Dans ce cas, le montant moyen des retraites diminuerait de 78 % à 43 % du salaire net. Soit pour un salaire net de 1 200 euros, une retraite de 516 euros et non plus de 936 euros.
Troisième option : ne pas allonger la durée de cotisation, ne pas baisser le montant des retraites mais augmenter de 15 points le montant des cotisations retraites entre 2003 et 2040.
Jamais la troisième de ces options n’a fait l’objet du moindre débat public alors que c’est de loin la solution la plus acceptable pour la grande majorité de la population. 15 points d’augmentation en un peu moins de 40 ans, cela représente 0,37 point d’augmentation des cotisations retraites par an pendant 40 ans. A raison d’une augmentation de 0,25 point pour les cotisations patronales et de 0,12 point pour la part salariale des cotisations retraites, qui pourrait prétendre que cette solution n’est pas préférable à un allongement de 9 ans de la durée de cotisation ou à une baisse de 25 points du montant des retraites ?
C’est la discussion et la prise en compte de cette troisième option qu’il faut imposer au Medef et au Gouvernement.« 

Sans compter qu’il est possible de diversifier les sources de financement.
Consultez plutôt ce très bon article sur Agoravox :
http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/retraite-poker-menteur-68561
 
Et une citation d’un article d’ATTAC :
 »Selon les nouvelles projections du Conseil d’orientation des retraites (COR), le déficit devrait se situer à 1% du PIB en 2020 (1,5% si l’âge de départ à la retraite n’augmentait pas) puis à 1,7% en 2050. On peut vérifier dès aujourd’hui que des prélèvements d’un tel ordre de grandeur sont réalisables. Les exonérations de cotisations sociales consenties aux entreprises représentent déjà à elles seules 1% du PIB (en 2005). Les dividendes distribués par les sociétés ont littéralement explosé depuis les années 1990. Revenir sur les exonérations de cotisations (qui sont des cadeaux au patronat et une incitation à pratiquer des bas salaires) et ponctionner une (petite) partie des dividendes généreusement accordés permettraient de faire face sans trop de difficultés aux déficits annoncés. Le problème du financement des retraites n’est pas un problème économique ou financier, mais un problème politique."


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