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Commentaire de sisyphe

sur Un emploi ? Non merci !


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sisyphe sisyphe 7 mars 2010 02:23

Par chantecler (xxx.xxx.xxx.232) 6 mars 10:01

Votre pamphlet est juste..Il me semble que vous décrivez l’aliénation à la façon d’un certain ...K.Marx. ! Je ne suis pas certain que les femmes , par exemple , aient décidé d’être caissières , plutôt que de s’occuper de ses enfants...Elles n’ont plus le choix..

J’aimerais que la majorité d’entre nous aient la possibilité de choisir et non de subir...Malheureusement il nous faut nous loger, nous nourrir , nous chauffer...

Vous parlez des emplois déqualifiés , mais plein de gens qui se retrouvent sur le pavé avaient un emploi qualifié , dont ils étaient fiers. Cette perte de qualification est dramatique , car ce n’est pas à l’école que l’on apprend l’ébénisterie , par exemple...

Les enfants de la haute bourgeoisie ne connaissent pas cette impasse : ils ont les plus grandes chances de garder la tête hors du lot .

Certains vous diront qu’en retroussant ses manches , il est possible d’apprendre la boulange ou la plomberie...Reste que s’installer à son compte n’est pas aisé . Combien d’artisans chassés de leurs ateliers pour en faire des lofts....

Bref, il manque à votre cri l’essentiel : après avoir dénoncé , des propositions .

D’accord avec Chantecler

Cet article est un salutaire coup de gueule, mais...

les femmes se sont mises à travailler au lieu d’élever leurs enfants, les hommes ont dû renoncer à un métier, pour de venir salarié, employé.... par OBLIGATION de répondre à des besoins (réels ou créés, certes) : le prix des loyers a explosé de façon exponentielle, constituant aujourd’hui plus de 40% d’un budget familial.

Les queues devant les hard discount, comme les centaines de milliers de repas servis par les Restos du coeur et autres soupes populaires, ne sont que la conséquence des difficultés de plus en plus grandes à boucler des budgets devenus faméliques ; 8 millions de personnes sous le seuil de pauvreté en France.

Alors, se lancer tout seul pour créer son propre métier ; combien peuvent le faire (risques pris alors qu’on a en charge une famille), combien le font, et surtout combien y réussissent ?

Ce qui était possible il y a encore une vingtaine d’années, ne l’est plus, du fait de la mondialisation ; concurrence non-libre, et faussée, par les produits, services, de pays où la rétribution de la main-d’œuvre est dérisoire, où aucune protection sociale n’existe, spéculation qui pousse à la baisse, voire à la faillite des centaines de millions d’individus, dumping social, etc, etc...

La solution n’est pas dans des choix individuels de rupture, fussent-ils courageux ; isolés, ils sont condamnés à être engloutis par leur manque de compétitivité, face aux multinationales de l’exploitation de la vie.

Les solutions sont, forcément, comme toujours, collectives ; elles exigeraient une mobilisation de masse, au niveau mondial, pour forcer à un changement radical du système capitaliste néolibéral mondialisé.

Et, en tout premier lieu, la vitale REFORME MONÉTAIRE, qui supprimerait le pouvoir des mafias de banksters, spéculateurs, et autres financiers, qui mettent l’ensemble de l’humanité à genoux, pour les énormes profits d’une caste. 

Oui, la nécessaire révolte ne peut être que collective, le fruit d’une mobilisation générale, pour imposer ce radical changement de système, qui permettrait une plus juste redistribution des richesses, et aux citoyens d’avoir prise sur leur propre destin. 

ET cette mobilisation collective ne peut s’opérer que par la re-création d’un LIEN SOCIAL, que le système libéral a tout fait pour détruire, condamnant chaque citoyen à n’être plus qu’un consommateur, une « cible » marketing ; isolé, confronté à ses charges, ses crédits, les conditions de sa survie, la peur du chômage, de l’exclusion.

Alors, espérons que les effets de la crise, qui vont être de plus en plus dévastateurs (on le voit avec la Grèce), vont pouvoir recréer cette nécessaire SOLIDARITÉ entre tous les exploités, les grugés, les victimes d’un système de plus en plus inique, de plus en plus meurtrier.

C’est, à l’heure actuelle, le seul espoir.

C’est ça ou bien les tenants des leviers de la finance, appuyés par leurs relais politiques, trouveront le moyen de déclencher une guerre, pour garder les rênes... 

Mobilisation et solidarité, à travers les mouvements de défense des consommateurs, des citoyens ; actions en justice en nom collectif, grèves générales, campagnes de boycott, résistance active, désobéissance civique ; retrouvons les armes de notre défense ; il en va de notre survie.


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