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Commentaire de La râleuse

sur Comment et jusqu'où dire « non » en famille ?


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La râleuse La râleuse 27 avril 2010 14:11

Physiquement, j’oscille entre soixante-cinq et soixante-dix ans.
Mentalement, je tangue entre quinze et trente ans (selon l’humeur du jour)
***************
et je réponds à ce questionnaire sans prétendre détenir la vérité mais seulement en fonction de mon expérience personnelle.

1. Pensez-vous que désobéir au modèle parental est nécessaire ? Utile ? Irrespectueux ?

Je ne comprends pas pourquoi, selon les auteurs de cet article, affirmer sa différence en famille et s’autonomiser doit forcément être la conséquence d’une désobéissance au modèle parental.
Les parents n’engendrent pas, n’élèvent pas les enfants pour en faire des clones d’eux-mêmes. Avez-vous seulement vu des enfants qui aient un même caractère dans une même famille ? Avez-vous connu un adolescent qui ne se rebelle pas contre le modèle parental ? Et fort heureusement, ils sont rares les parents bornés qui attendent de leurs enfants une passivité imbécile.

2. Comment peut-on affirmer sa différence, sa liberté de ne pas penser ou vivre comme on l’a appris, et conserver des bonnes relations avec ses proches ?

Mais en discutant et en argumentant tout simplement quand on a des interlocuteurs à l’esprit ouvert et en faisant preuve de diplomatie (se taire, agir, ne pas répondre) quand on sait qu’il y a risque de conflit.

3. Comment avez-vous affronté le désaccord avec vos proches ?

 
Mais en discutant et en argumentant …… (voir ci-dessus)

4. Quelles sont les limites à la transgression des règles établies par les parents, et à plus forte raison par les autorités ?

 La sagesse populaire a déjà répondu à ce genre de questions :
 Ta liberté commence là ou cesse celle des autres et vice-versa.
 Ne fais pas à autrui ce que tu n’aimerais pas qu’on te fasse à toi même.
Vous en voulez d’autres ?

5. Comment s’affranchir de la tutelle familiale sans se soumettre à d’autres conditionnements (modes, médias, publicités, web, etc.) ?

a) Pourquoi s’affranchir à tout prix de la tutelle familiale ? La tutelle familiale n’est pas forcément et uniquement un contrôle. Elle peut être une protection.
Si elle n’est pas despotique, si on ne l’utilise pas comme un tuteur, la tutelle familiale  
peut offrir bien des avantages.
b) Qu’on le veuille ou non, on est toujours sinon soumis tout au moins influencés par les conditionnements quels qu’ils soient et mieux vaut s’y soumettre un minimum, la  
différence étant le plus lourd fardeau à porter pour un être humain quelque soit l’époque de son existence.

6. Dans une société de l’enfant roi, faut-il au contraire restaurer le respect de l’autorité familiale ?

a) Dans une famille équilibrée, il n’y a pas d’enfant roi. Pour les autres, la réponse est oui.

Comment ?

b) Quand on cessera de nous bassiner avec des psychologies à la « mords-moi… » . Qui plus est, la fessée, tant décriée par ces psys, me semble un premier bon moyen lorsqu’elle est utilisée à bon escient c’est-à-dire sans énervement ni colère mais de manière bien réfléchie.
 


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