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Commentaire de Mmarvinbear

sur La gratuité existe...sur internet !


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Mmarvinbear Mmarvinbear 2 août 2010 16:29

N’importe quoi...

S’il est vrai que Producteur et maison de disque touchent leur part des ventes d’albums, l’artiste touche également sa part...

La SACEM ne perçoit que les droits d’auteurs, qu’elle redistribue ensuite. Les droits d’interpretations ne sont pas concernés. Elle est également l’organisme qui surveille les utilisations frauduleuses des titres de ses membres et fait, le cas échéant, respecter les droits financiers de l’artiste (même si parfois elle fait un peu trop de zèle...).

Pour un artiste, l’adhésion n’est pas une obligation légale, même si dans les faits il vaut mieux le faire pour s’assurer une large distribution commerciale.

La SACEM s’apparente un peu à une caisse d’épargne, qui permet à un artiste retraité ou devenu invalide de continuer à percevoir les fruits de son travail. Sauf que le taux de versement n’est pas unique pour tout le monde, mais dépend des ventes passées. Vaut mieux s’appeller dans ce cas là Johnny Halliday que Pierre Martruc...

« Et quoi de plus légitime que d’être rémunéré quand on travaille plutôt que par la rente d’un travail fait il y a 20 ans ? » : Un concert est un événement ponctuel, plus lucratif si une tournée a lieu. Mais une fois la bise venue...

C’est le système qui prévalait avant la mise en place du droit d’auteur. l’artiste était payé pour sa prestation immédiate, mais ne touchait plus rien ensuite, même si ses morceaux étaient repris par d’autres.

Et quand pour une raison ou pour une autre l’artiste ne pouvait plus se produire ( age, maladie ou infirmité), il ne lui restait plus qu’à crever sous les ponts une fois les économies mangées.

C’est beau le libéralisme sauvage, quand on y pense...


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