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Commentaire de PBi

sur Virez-moi car j'ai péché


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PBi (---.---.118.225) 29 décembre 2006 13:39

Compte tenu de l’intérêt que votre article suscite chez les visiteurs d’AgoraVox et de la référence qu’il va constituer à travers Google notamment pour les chiffres qu’il mentionne, je crois utile de rectifier une erreur qu’il comporte : l’indemnité de départ à laquelle j’ai renoncé n’était pas de 5 millions d’euros, mais de 4 millions d’euros.

Les journalistes qui l’ont inlassablement répétée n’ont évidemment jamais cherché à vérifier ce montant même si Le Monde a publié en son temps le rectificatif qui s’imposait et même si le livre dans lequel je racontais notamment mon parcours industriel s’intitulait à dessein « Quatre millions d’euros, le prix de ma liberté ».

Vous me direz que, pour votre raisonnement, que le chiffre ait été de 4 ou 5 millions d’euros n’a aucune importance, et vous aurez raison. Mais si les commentateurs qui m’ont lynché médiatiquement en 2003 ont été capables de se tromper sur une donnée aussi simple que le montant de l’indemnité qui m’avait été allouée en vertu d’un contrat vieux de vingt ans, on peut aussi penser que la manière dont ils rapportaient les faits qui ont conduit à la crise financière d’Alstom et le jugement qu’ils se permettaient de porter, sans aucune qualification en la matière, sur ma gestion, pouvaient également manquer de sérieux.

Aujourd’hui ceux qui s’intéresseraient aux détails de cette histoire disposent du livre dont je parlais, mais surtout ils ont accès à la « leçon de choses » qu’a constitué la suite des évènements, un redressement si rapide que ce qui avait été accompli avant mon départ n’était peut-être pas aussi uniformément et complètement détestable qu’on l’avait écrit ou dit, une « affaire » financière exceptionnelle (une participation de 700 millions d’euros revendue dix huit mois plus tard 2 milliards d’euros sans praler de 300 millions d’euros de produits financiers), réalisée par l’Etat français qui a fait définitivement justice de la fable de l’argent du contribuable, gaspillé au profit de cette entreprise.


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