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Commentaire de Alexis_Barecq

sur Dette : les grecs et la Deptocracy. 1ère partie


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Alexis_Barecq Alexis_Barecq 5 mai 2011 21:33

Merveilleux article ! Merci à Romios.

Le mécanisme de la dette lui-même est illégitime.

Il devrait être interdit par la loi, car il permet la dissociation du profit et du risque, ce qui est moralement indéfendable.

Lorsque le risque se réalise, il peut déboucher sur l’esclavage pour dette, dans le pire des cas, ou dans les cas moins grave sur une forme atténuée d’asservissement.

Or l’esclavage est illégitime car moralement indéfendable, et il est d’ailleurs contraire à la loi à peut prêt partout dans le monde.

Un différent pour dette impayée devrait, selon les cas, pouvoir se régler ainsi, judiciairement : requalification d’office de la relation prêteur emprunteur en une relation de partenariat économique, le prêteur et l’emprunteur formant une société de fait. Liquidation de la société de fait, de ses biens, s’il y en a, et remboursement avec le produit de la liquidation, selon un régime de faillite ordonné. Y compris faillite personnelle, celle d’un individu, le cas échéant. Y compris cette d’une collectivité publique, en précisant que la plupart des biens d’une collectivité publique sont inaliénables, donc insaisissable. Il ne faillait pas prêter.

Afin de réaliser une économie distributive de transition, il faut donc :

Interdire le prêt à intérêt. Ce n’est pas le capital qui rapporte, mais l’outil productif qu’il a permis de financer.

Interdire aux banques de prêter de l’argent qu’elles n’ont pas, car c’est une escroquerie. Ceci peut être atteint en relevant, progressivement, le taux de couverture des sommes prêtées par le capital propre. Jusqu’à atteindre 100%.

Rétablir le privilège, et le monopole, de l’État à frapper monnaie. Y compris l’argent fiduciaire.

Distribuer l’argent fiduciaire créé par l’État, en quantités raisonnées, à tous les citoyens, en une sorte de revenu minimum de vie, en leur laissant le soin de financer l’économie, par leur consommation et par leurs investissements.

Supprimer toute sorte d’imposition sur le revenu, mais conserver et développer des impôts indirects, à la consomation, TVA et autres plus spécifiques, et conserver et adapter les taxe douanières, afin de garder la quantité de bien et services disponibles en équilibre avec la masse monétaire en circulation.

Ayant ainsi supprimé l’argent dette, en le rendant illégal, une nouvelle ère de prospérité et de créativité sans précédant s’ouvre à l’Humanité.

La crise actuelle, si nous y survivons, est une occasion unique de rebondir et de nous projeter avec confiance dans l’avenir...

Merci encore à l’auteur, qui montre indirectement que ce qui manque, c’est une volonté politique et un peu de jugeote...


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