• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Dette : les grecs et la Deptocracy. 1ère partie

Dette : les grecs et la Deptocracy. 1ère partie

Un documentaire intitulé Deptocracy – Chréokratia (Chréos est le mot grec pour "dette") fait fureur en Grèce depuis la mise en coupe réglée du pays sous les fourches caudines du FMI. Voici une traduction de ce film qui explique les mécanismes de l'assujetissement d'un pays par ce que les économistes appellent la Dette Odieuse.

JPEG - 6.6 ko
deptocracy
gouverner par la dette

Ce documentaire est en quelque sorte un "retour sur le futur" pour la plupart des pays endettés d'Europe, car la situation vécue par la Grèce est un scénario qui va se répéter dans tous les pays confrontés à l'impossibilité de rembourser une dette souveraine en croissance exponentielle.

JPEG - 33.2 ko


http://www.youtube.com/watch?v=8A49QYT_FN4

Son echo a attiré de nombreux spectateurs de par le monde, dont certains ont laissé des commentaires regrettant qu'il ne soit pas disponible en d'autres langues que le grec, langue que je maitrise.

Il m’a paru suffisamment édifiant pour valoir la peine d’être traduit et mis à disposition des lecteurs Français.

Je retranscris donc ici une première partie du documentaire de Catherine Kitidi et de Harry Hadji-stéphanou.

JPEG - 377.9 ko
FMIOUT
Émeutes a Athenes

 

Cette partie (qui ne correspond cependant pas au début du film) explique le concept de la Dette Odieuse, de son utilisation politique et raconte comment l'Equateur s'est sorti de ce piège en 2006.
chreokratia
L’histoire de la Dette Odieuse.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Dette_odieuse

Cette histoire commence dans les années 1920 avec Alexandre Sac, ministre du Tsar et spécialiste de droit.

Après la révolution de 1917, Sack se retrouve à donner des cours dans les universités Européennes et des USA.

En 1927 il présente une trouvaille lumineuse : la notion de Dette Odieuse.

Pour définir une Dette Odieuse, il faut réunir trois conditions :

1) La dette a été contractée par les dirigeants sans l’agrément ni l’approbation des citoyens.

2) Les fonds empruntés sont investis dans des biens qui n’ont pas profité aux citoyens ou au pays.

3) Le prêteur était parfaitement informé de ces faits mais sifflotait en toute indifférence.

La proposition de Sack est perçue comme progressiste voire révolutionnaire. Dans la réalité ils servaient à cette époque les intérêts d’une grande puissance en construction : les USA.

Les USA avaient créé un antécédent à la théorie de la Dette Odieuse en 1898, époque où, victorieux de la guerre Hispano-Américaine, ils prennent le contrôle de Cuba. Le problème est qu’en prenant Cuba ils ont également acquis la dette laissé derrière lui par le colon espagnol.

La colonisation espagnole ayant duré 400 ans depuis que Colomb avait posé le pied en Amérique, la dette était assez considérable. Les USA décident que la dette de Cuba répond aux critères de la Dette Odieuse et refusent de la rembourser.

Une semblable histoire s’est produite au Mexique quelques années avant. Quand l’armée démocratique détrône l’empereur Maximilien, les révolutionnaires décident que les dettes contractée par le souverain étaient Odieuses.

JPEG - 54.4 ko
Maximilien

Maximilien avait emprunté des sommes considérables pour combattre les forces de l’opposition. Comme il devait beaucoup, tant envers ses prêteurs qu'envers le peuple mexicain, on l’a mis à dix pas et on l’a fusillé.

La plupart des exemples de Dette Odieuse du XIXe et XXe siècle concerne des pays d’Amérique du Sud. En réalité, derrière toutes ces cessations de payement, on retrouve une puissance unique : les USA.

C’est cette puissance qui introduira aussi la Dette odieuse dans l’histoire du XXIe siècle.

Décembre 2002. La maison blanche met la touche finale aux préparatif d’invasion et d’occupation de l’Irak.

 

Avant même que les armes ne parlent, les officiels préparent le jour suivant la chute de Saddam Hussein. Le département d’état sait qu’il devra gérer l’immense dette souveraine de l’Irak. C’est pourquoi il lui faut démontrer qu’elle constitue une Dette Odieuse. Il réunit donc une équipe de travail secrète qui organise l’avènement de l’équipe gouvernementale qui dès sa prise de pouvoir décrétera que le peuple Irakien ne doit pas rembourser la dette national. Tout est prêt pour l’attaque.

JPEG - 37.1 ko
G. W. Bush.

(Discours de G. W. déclarant les hostilités ouvertes en Irak)

Eric Toussaint, président du CADTM (en français dans le texte) : Rappelez vous, en 2003 les Etats Unis avec leurs alliés envahissent l’Irak, c’est en mars 2003, et 3 semaines plus tard, le secrétaire au trésor des Etats Unis, convoque ses collègues du G8 a Washington et leur dit « la dette de Saddam Hussein est une Dette Odieuse. Son régime est un régime dictatorial, nous devons renoncer à récupérer cette Dette Odieuse, le nouveau régime qui va venir en Irak doit étre libéré du poids de cette dette.

(Discours de G. W. déclarant les hostilités terminée en Irak)


George W Bush demandera à James Baker de persuader la communauté internationale que la dette de Saddam Hussein est Odieuse et que le dictateur gaspillait les sommes qui lui étaient prêtées en palais et en armes.

Les expert ont établit que l’Irak devait des milliards de $ à la France et à la Russie, en achat de missiles exocets, mirages F1 et Migs.

Dans la réalité, le comportement de Saddam Hussein ne différait guère de celui des autres dirigeants. Les palais sont pour les peuples arabes l’équivalant des jeux olympique : des démonstrations de puissance économique et d’organisation sociale. La diplomatie américaine finira par imposer que la dette de l’Irak et Odieuse et que le peuple Irakien ne doit pas la rembourser.

Mais Washington se rend compte alors qu’elle ouvre l’outre d’Eole (donnée à Ulysse et contenant les vents selon l’Odyssée) et décide de cacher l’affaire sous le tapis.


JPEG - 32.4 ko
deptocracy
jaquette


 Eric Toussaint : Finalement les autres pays ont dit « Ok on supprime 80% de la dette Irakienne, au sein du Club de Paris », mais ils ont dit « n’utilisez pas officiellement la notion de Dette Odieuse » car si on l’utilise d’autres pays vont faire appel à la jurisprudence, par exemple le Congo va dire « la dette de Mubutu il ne faut pas la rembourser », les Philippines vont dire, « La dette du dictateur Marcos on veux pas la rembourser », l’Afrique du sud (…) donc pour éviter une extension de la notion de Dette Odieuse dans les années 2000 on a pris une solution Ad hoc qui concerne l’Irak. Mais pour nous, c’est clairement la démonstration que la doctrine de la Dette Odieuse s’applique.

Les USA continueront à aider l’Irak à se débarrasser de ses anciennes dettes mais personne à Washington ne veux plus entendre les mots « Dette Odieuse ».

 

Ainsi l’Irak est parvenue à annuler une grandes partie des dettes souscrites par la dictature.

Un autre pays a choisi de se confronter au FMI et de faire face à ses grands débiteurs par ses propres moyens. Il est parvenu à démontrer que sa dette est non seulement Odieuse mais aussi illégale et anticonstitutionnel. Bienvenue en Equateur.

Raphael Correa, Président de l’Equateur : « Nous mettons nos priorités nationales au dessus des intérêts internationaux. Quand l’heure viendra, si nous pouvons le faire, nous nous occuperons des intérêts internationaux mais la priorité d’abord à la vie et ensuite seulement à la dette. »

L’Equateur pourrait être un des pays les plus riches de l’Amérique Latine. Mais à partir du moment où il a découvert du pétrole, le pays n’a connu que les dictatures, la pauvreté, la dette, et les tueurs économiques.

John Perkins, tueur économique : « Mon vrai job consistait à faire souscrire des prêts à des pays étrangers, des prêts considérables, bien au-delà de ce qu’il leur était possible de rembourser. Par exemple, un milliard de $ à l’Indonésie ou l’Equateur, et ce pays aura à redonner 90% du prêt à des entreprises US en contrats publics d’infrastructure. Des sociétés comme Halliburton ou Bechtel, qui construisent des infrastructures électriques ou des ports, ou des autoroutes, et cela ne sert que les quelques familles les plus riches du pays. Les pauvres héritent juste de l’énorme dette qu’ils ne peuvent pas rembourser. »

JPEG - 50.7 ko
riche et endetté


En 1982, le FMI arrive en Equateur et un groupe d’expert représentant les créanciers du pays. L’Equateur s’engage à emprunter d’avantage pour régler ses dettes antérieures.

Hugo Arias, président de la cours des comptes de l’Equateur : C’était simplement un tribu permanent que l’Equateur devait payer aux pays du nord. Pour prendre un exemple, de la décennies 80 jusqu’en 2005, les intérêts de la dette ont représenté 50% du budget de l’état, atteignant 3 à 4 milliards de $ annuels alors que les dépenses de santé n’en représentait que 4%.

4 milliards pour les intérêts de la dette, 400 millions seulement pour la santé ! 800millions pour l’éducation. Nous tuions notre propre population. »

L’Equateur s’est révolté. La crise semblait sous contrôle quand Lucio Gutierres a pris les choses en main et promet des réformes. Il se présente presque comme socialiste. Mais une fois aux affaires, il passe de nouveaux engagement auprès du FMI et impose une extrême rigueur.

Les citoyens décident qu’il doit partir, par le même moyen que les présidents Argentins : par hélicoptère. (vidéo de la fuite de Gutierres en hélico le 25 avril 2005).

Le vice président Palacio, qui prend la succession, commence avec de bonnes intentions, mais se soumet bientôt à Washington. Le peuple se tourne alors vers le seul responsable à s’être opposé aux USA : Raphael Correa.

Corea a étudié l’économie en Europe est aux USA et sait comme on peut faire face au FMI et à la Banque Mondiale quand on a la volonté politique de le faire.

En 2005, quand il était ministre des finances, Raphael Correa a dit « ce n’est pas normal que le supplément de revenu pétrolier qui arrive dans les caisses du pays reparte intégralement au remboursement de la dette. C’est injuste pour la population. 80% des revenus pétroliers doivent être destinés à améliorer les dépenses sociales dans l’éducation, la santé, la création d’emplois. Seuls 20% doit aller dans le remboursement de la dette. La Banque Mondiale a dit qu’il n’entait pas question qu’elle continue à prêter de l’argent à l’Equateur s’il maintient une telle loi. C’était clairement une immixtion de la Banque Mondiale dans les affaires intérieures de l’Equateur, ce que Raphael Correa a refusé. Il a préféré démissionner plutôt que de plier devant la BM. Ca l’a rendu extrêmement populaire. Il a préféré sa dignité à son poste. »

JPEG - 26.8 ko
M. Correa

Correa finit par devenir président de l’Equateur en 2006. L’une de ses premières décisions fut de limoger le représentant de la Banque Centrale, d’en chasser les représentant du FMI.

Parmi eux, Bob Thra, qui viendra ensuite sévir en Grèce, s’était fait particulièrement détester par la population.

Six mois plus tard, Corea fit un pas de plus en établissant une commission de contrôle internationale.

Eric Toussaint, président du CADTM : J’ai fait partie des personnes désignées par le président Correa pour faire partie de cette commission, il y a avait 18 membres et 4 organes de l’état. Nous étions chargé d’auditer tous les contrats qui avaient entrainé l’endettement du pays entre 1976 et 2006. Nous avons travaillé 14 mois, nous avons analysé la dette sous forme de bons, les dettes à l’égard du FMI, de la BM et d’autres organismes internationaux et les dettes à l’égard d’autres pays, France, Japon, Allemagne et enfin les dettes publiques intérieures de l’Equateur. »

La bataille pour accéder aux documents fut terrible. Au ministère des fiances, un de nos collaborateur, Alexandro Olmos et moi même avons été déclarés persona non grata. Les services du ministère des finances ont envoyé au ministre des lettres de plainte disant que Alexandro et moi-même avions fait du mal aux employés du ministère. Ca nous a fait rire, mais nous avons compris à quel point ce serait difficile quand nous avons été désigné comme les méchants de l’affaire. »

 

JPEG - 18.5 ko
papandreou
eu-rope

En dépit des difficulté la commission a mené à bien sa mission et a constaté qu’une grande part des dettes étaient sous-évaluée. L’état a communiqué ces résultats aux citoyens.

Eric Toussaint, président du CADTM : « En fait ce qui était important au niveau de la commission d’audit des finances de l’Equateur, c’est que tous nos travaux ont été rendus publics. Donc la population Equatorienne a été informé de pourquoi la dette qui avait été contractée par le gouvernement antérieur au cours notamment de l’année 2000 était frappée d’illégitimité. »

Possédant les résultats de la commission, le gouvernement démontra que la dette était infondée et a bloqué 70% de son remboursement.

Hugo Arias : « Les créanciers se mirent à solder leurs parts de la dette à 20% de leur valeur et le gouvernement les a secrètement racheté. Avec 800 millions de $ elle a racheté les 3 milliards de la dette.


Ce fut une réduction très significative qui a permis de changer les conditions de vie du peuple. »


Eric Toussaint : « Il faut aussi compter dans l’économie faite par l’Equateur les intérêts qu’il aurait fallu payer jusqu’en 2012 ou 2030. Et si on prend tout en compte c’était une économie de plus de 7 mille millions de dollars pour l’équateur, donc une économie très importante pour le pays, qui a permis au gouvernement d’augmenter de façon très importante les dépenses d’éducations, de santé, de création d’emploi et l’amélioration d’infrastructures. »

Correa : « L’Equateur n’est plus à vendre, voyez-vous. »


Moyenne des avis sur cet article :  5/5   (23 votes)




Réagissez à l'article

11 réactions à cet article    



    • Cocasse Cocasse 5 mai 2011 13:37

      Très bon article. Tout est dit, rien à ajouter.


      • Antoine Diederick 5 mai 2011 14:17

        Bonjour,

        Très intéressant....outre la Grèce , le Portugal.

        Or, des économistes très sérieux ( pas forcement des activistes ni des conspirationnistes) pensent que le plan proposé pour le Portugal, ne viendra rien arranger du tout que du contraire....le débat est donc ouvert : « Faut-il faire confiance aux institutions internationales ? »


        • Ariane Walter Ariane Walter 5 mai 2011 14:22

          Que voilà mon émission préférée que je regarderai ce soir. J’ai mon programme.
          merci encore.


          • Ariane Walter Ariane Walter 6 mai 2011 22:37

            je vais lui poser carrément la question : êtes-vous un imposteur ?


          • jc de seraing 7 mai 2011 16:21

            Il faudrait d’abord donner le pouvoir à Jean-Luc Mélenchon avant d’affirmer qu’il n’est pas capable. Même s’il a été ministre socialiste, il reconnait lui-même son erreur d’avoir voter pour le traité de Maastricht et a eu le courage de sortir du PS en claquant la porte parcequ’il ne pouvait plus collaborer à la sociale démocratie malgré le pont d’or et la notoriété qu’il aurait eu au PS. Ses intentions politiques et celles du FDG sont en totale rupture du capitalisme et du traité de Lisbonne mais je ne l’ai pas encore entendu dire qu’il renoncerait, avec l’appui des français, à rembourser la partie de la dette odieuse de la France tout en incitant les autres pays de l’Union Européenne à faire de même. JL Mélenchon, à mon avis, est le seul en France et même en Europe à nous aider à sortir de la concurrence libre et non faussée que nous font subir les oligarches européens non-élus et devrait s’inspirer des idées d’Eric Toussaint concernant la dette.


          • Robert GIL ROBERT GIL 5 mai 2011 18:53

            La dette publique devient un des leviers les plus puissants de l’accumulation du capital. Par un coup de baguette magique, elle dote l’argent par nature improductif et le convertit ainsi en capital : sans qu’il ait à subir les risques inséparables de sa transformation éventuelle en marchandise.

            Les acheteurs de dettes publiques font une bonne affaire car leur argent métamorphosé en bons du Trésor faciles à vendre, continue généralement à fonctionner entre leurs mains comme autant d’argent liquide. Pour les intermédiaires financiers entre le gouvernement et les capitalistes ces sommes sont un capital tombé du ciel. La dette publique alimente, les marchés financiers, la spéculation, et le système bancaire moderne.

            http://2ccr.unblog.fr/2011/01/07/la-dette-publique-et-la-bancocratie/


            • Alexis_Barecq Alexis_Barecq 5 mai 2011 21:33

              Merveilleux article ! Merci à Romios.

              Le mécanisme de la dette lui-même est illégitime.

              Il devrait être interdit par la loi, car il permet la dissociation du profit et du risque, ce qui est moralement indéfendable.

              Lorsque le risque se réalise, il peut déboucher sur l’esclavage pour dette, dans le pire des cas, ou dans les cas moins grave sur une forme atténuée d’asservissement.

              Or l’esclavage est illégitime car moralement indéfendable, et il est d’ailleurs contraire à la loi à peut prêt partout dans le monde.

              Un différent pour dette impayée devrait, selon les cas, pouvoir se régler ainsi, judiciairement : requalification d’office de la relation prêteur emprunteur en une relation de partenariat économique, le prêteur et l’emprunteur formant une société de fait. Liquidation de la société de fait, de ses biens, s’il y en a, et remboursement avec le produit de la liquidation, selon un régime de faillite ordonné. Y compris faillite personnelle, celle d’un individu, le cas échéant. Y compris cette d’une collectivité publique, en précisant que la plupart des biens d’une collectivité publique sont inaliénables, donc insaisissable. Il ne faillait pas prêter.

              Afin de réaliser une économie distributive de transition, il faut donc :

              Interdire le prêt à intérêt. Ce n’est pas le capital qui rapporte, mais l’outil productif qu’il a permis de financer.

              Interdire aux banques de prêter de l’argent qu’elles n’ont pas, car c’est une escroquerie. Ceci peut être atteint en relevant, progressivement, le taux de couverture des sommes prêtées par le capital propre. Jusqu’à atteindre 100%.

              Rétablir le privilège, et le monopole, de l’État à frapper monnaie. Y compris l’argent fiduciaire.

              Distribuer l’argent fiduciaire créé par l’État, en quantités raisonnées, à tous les citoyens, en une sorte de revenu minimum de vie, en leur laissant le soin de financer l’économie, par leur consommation et par leurs investissements.

              Supprimer toute sorte d’imposition sur le revenu, mais conserver et développer des impôts indirects, à la consomation, TVA et autres plus spécifiques, et conserver et adapter les taxe douanières, afin de garder la quantité de bien et services disponibles en équilibre avec la masse monétaire en circulation.

              Ayant ainsi supprimé l’argent dette, en le rendant illégal, une nouvelle ère de prospérité et de créativité sans précédant s’ouvre à l’Humanité.

              La crise actuelle, si nous y survivons, est une occasion unique de rebondir et de nous projeter avec confiance dans l’avenir...

              Merci encore à l’auteur, qui montre indirectement que ce qui manque, c’est une volonté politique et un peu de jugeote...


              • Aldous Romios 6 mai 2011 13:41

                Non je ne prétends pas spécialiste de l’Amérique latine, je me suis contenté de traduire le documentaire DeptOcracy.

                Cependant il est vrai que les états qui refusent d’entrer dans la logique du système financier mondial et jouent la carte de la souveraineté nationale se trouvent du « mauvais » coté de la frontière définie par la « Nouvelle carte du Pentagone ».

                Voir à ce sujet mon article http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/nouvel-ordre-mondial-la-carte-du-92889


                • Blé 6 mai 2011 13:42

                  Article très instructif qui donne un peu d’espoir. En France à part les discours sur les conséquences de la nécessité de rembourser la dette, les informations économiques sont plutôt inexistantes. Comme chacun le sait, pour beaucoup de journalistes des média dominants, l’ économie c’est trop compliqué, les français ne comprennent rien et cela n’intéresse personne.

                  Ce serait intéressant de discuter avec les décideurs français et européens , ceux qui ont choisi de gonfler la dette plutôt que de faire payer des impôts aux plus riches. Dire que DSK se présente comme candidat socialiste alors qu’il agit avec le peuple grec comme un usurier (c’est vrai il n’est pas seul à décider).


                  • Ariane Walter Ariane Walter 6 mai 2011 22:40

                    C’est ce soir seulement que je me rends compte que la vidéo est en grec et que la traduction est votre article !!!

                    Très précieux article pour moi car j’ai bien souvent écrit dans mes articles que notre dette ne devait pas être remboursée, sans avoir d’autre connaissance et maintenant je sais pourquoi c’est possible.
                    je garde précieusement.

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON






Les thématiques de l'article


Palmarès