Oserais-je dire, malgré tout le respect que je
vous dois, que je trouve votre vision à la fois ... compliquée ET
simplificatrice ?
Sur et certain :
on est à la jonction du Simple et du Complexe : tout simplement parce que
je tente de saisir globalement : « systématiquement » alors en effet cette perspective
globalisante/totalisante apparaitra aux uns ou aux autres soit trop complexe
soit trop simplesque…et encore plus, si vous personnalisez : alors que je
donnais disons dans le « théorique » (avec illustration pratique ici :
le script « mort de Ben Laden).
(de plus, la section commentaire se prête
fort peu aux longues dissertations qui permettent de détailler, expliciter, etc…mais
bon, j’ai déjà donné dans le genre loghorrée soporifico-ctuelle…so ici, version
light de x pavés produits antérieurement.)
Je ne vais pas
revenir sur tout votre com : juste sur un point précis : Il manque toujours selon moi une
information non officielle ET crédible. Cela se met en place petit à petit
mais le curseur Crédibilité reste trop souvent à zéro quand le curseur
« Alternatif » s’envole vers les sommets.
Par définition,
une information non officielle aura
peine à être crédible : la crédibilité venant bien plus du statut de l’émetteur
(et plus simplement du fait qu’il représente une forme d’autorité légitime,
reconnue ou acceptée comme telle : qu’elle soit politique, médiatique, etc...) que de son contenu : so crédibilité,
autorité sont ici intimement liées : quelle information non officielle pourrait
être crédible dans la réalité M « consensuelle » où justement
crédibilité et autorité sont essentiellement
associées : si une source non officielle arrivait à être crédible :
cela automatiquement délégitimerait les structures de pouvoir ou d’autorité qui
supportent la réalité M : seriez-vous
un conspirationiste refoulé mon cher Mister B. ?
De plus, rappel d’un
principe fondamental : la quantité d’information nécessaire à
l’invalidation d’une hypothèse sera toujours significativement plus
importante que la quantité d’information nécessaire à la constitution d’une
interprétation initiale
Quel « agent »
non officiel potentiel disposerait donc de la capacité à fournir cette quantité
d’information supplémentaire et nécessaire pour ou questionner ou remettre en
cause la proposition initiale officielle ? Cet hypothétique « agent »
devrait disposer : d’un de l’accès aux informations nécessaires, de deux
de la capacité à les traiter objectivement et de trois d’une couverture médiatique
comparable à celle des agents officiels et enfin quatre d’une forme de légitimité/autorité acceptée : si une de ces conditions (et
ici, je fais simple) n’est pas remplie : l’hypothétique crédibilité de cet
« agent » sera automatiquement remise en cause. Nous en revenons donc
au point initial : et d’ailleurs cela est conçu/voulu ainsi.
Mon cher Mister B. :
la question n’a et ne sera jamais celle de la crédibilité des uns ou des autres (à moins de considérer que nous
soyons naturellement objectifs) mais ce que nous considérons/croyons crédible (crédible
pourrait s’écrire « croyable » parenté étymologique et donc nous restons bien dans le champ subjectif de la Croyance) or si nous
consommons de l’Information : nous la sélectionnons
avant tout : en fonction de nos croyances (généralement « implantées »)
et il est assez rare que le résultat ne soit pas de renforcer notre croyance
initiale : cela étant valable pour les M, les C, les X, Y et Z...