@ Wesson

Je n’ai pas vraiment suivi le procès de l’ancien nazi dont vous me parlez. Cela dit, la différence entre les deux cas est parfaitement simple.

1°) Dans un cas, on a un ancien nazi dont les crimes remontent à une soixantaine d’années, et dont l’idéologie a été anéantie à la mort d’Adolf Hitler, et à la reddition de l’Allemagne fin avril début mai 1945, et donc dont le grand âge et l’extinction de son idéologie lui ont fait perdre toute dangerosité pour l’espèce humaine. Le procès a eu pour principale utilité de tenter de lui mettre son nez dans sa merde avant son trépas.

2°) Dans l’autre cas, nous avons un homme dont l’idéologie est toujours active ( il y a presque un attentat musulman par jour, quelque part dans le monde ) un homme dont le but ultime était d’imposer l’islam et la charia à toute la planète, et à un homme dont l’idéologie jouit d’’un soutien parmi une grande proportion de la population dans certains pays musulmans ( 80 % au Pakistan, semble t-il ) et même parmi des non-musulmans ( comme vous , qui êtes manifestement un sympathisant de Ben Laden ).

Est-ce que sa liquidation est un acte de justice ? Oui, parce que, contrairement à l’arrestation d’un ancien nazi dans un pays en paix, nous avons ici l’arrestation d’un islamofasciste en guerre contre le monde non musulman ( et aussi contre le monde « pas assez musulman à son goût » ). 

Les USA sont donc, en retour, en guerre contre lui et son organisation. La guerre est , dans certains cas, le moyen d’accomplir la justice par d’autres moyens que les moyens habituels.

Réfléchissez un peu : s’ils l’avaient arrêté, le procès aurait duré au moins dix ans , une armée d’avocats se seraient empressé de trouver des arguties juridiques et des recours interminables pour lui retarder son exécution. Ce procès lui aurait servi de tribune politique en mondio-diffusion.Pendant ces dix ans, combien d’attentats, de meurtres, d’enlèvements, ourdis par des intégristes mahométans, disciples de Ben Laden , auraient-ils été commis pour obtenir sa libération ? 

Les américains ne pouvaient pas courir le risque de le capturer vivant, et c’est bien comme ça. Justice est faite .