Oui, cette vidéo est connue : c’est l’équivalent pour le peuple d’Angela Merkel au niveau international : prendre la conséquence (Fukushima) du changement d’infrastructure économique international dans les années 70, pour la cause du problème.
Je répète ce que j’ai dit plus haut :
Suite à Fukushima, des tas de pays (Suède, le
Mexique, la Bulgarie, l’Arabie-Saoudite, Finlande, l’Inde, la Russie, la Chine, la
Slovaquie, la Lituanie... ) ont mis en route des projets de développement du nucléaire (construction
de centrales, couplages au réseau ou centrales HTR de IVè Génération.)
Le 10 juin 2011, même le
parlement rwandais a voté à l’unanimité un projet de loi sur
l’exploitation de l’énergie nucléaire civile :
http://www.journaliste-enqueteur.com/index.php?...
Pour sortir de ce délire anti-nucléaire clairement européen,
je poserai une question : qu’on soit pour ou contre le nucléaire, si
aucun
média européen n’a évoqué cette renaissance du nucléaire dans le
monde entier - se contentant de relayer la panique créée... par
eux-mêmes - ne serait-ce pas pour les mêmes raisons que celles qui sont
la cause de l’accusation partagée par beaucoup aujourd’hui, selon
laquelle ces médias sont à la botte... des intérêts financiers ?
En clair : au plus la crise avance, au plus sont poussées les idéologies d’austérité et d’écologie malthusienne (le fameux « on est trop nombreux sur terre »
est le mantra à la fois des intérêts financiers et des écologistes
malthusiens) : quoi de mieux que d’inciter les populations à tout
économiser - sous prétexte de sauver la nature - pour faire avaler les
pires politiques d’austérité ?
Le nucléaire de type IV Gen ou la fusion thermonucléaire par laser
sont l’antithèse absolue de ces idéologies et le cauchemar des intérêts
financiers. Les médias sont à leur botte et relaye joyeusement
l’anti-nucléarisme financé par ces mêmes intérêts financiers qui n’ont
aucun intérêt à voir des pays africains, par exemple, se développer.
Les antinucléaires les plus radicaux sont financés par les intérêts financiers de La City de Londres. Voici la liste des organisations financées par celui - Georges Polk - qui fut nommé en 2006 « Pionnier of the City of London » (4è paragraphe de cette page).
La nucléocratie (les gens qui dirigent AREVA and co) se foutent de
savoir si la fission ou la fusion nucléaires peuvent contribuer à
améliorer le sort d l’humanité : ils ne cherchent qu’à spéculer sur la
raréfaction des matières premières.
Les pronucléaires, ceux qui défendent l’accès aux meilleures
technologies pour l’ensemble des pays qui le désirent, ne passent jamais
à la télé. Un journaliste a écrit un bon bouquin sur ce thème.
Le nucléaire a été développé pendant les 30 glorieuses : à cette
époque le système économique français reposait sur l’émission de crédit
productif public.
Depuis les années 70, le monde fonctionne sous le régime du
monétarisme, c’est à dire - en gros - la vente d’argent à des Etats par
des intérêts privés à des fins spéculatives.
On ne peut procéder à l’évaluation du coût d’un processus, en faisant
l’impasse - comme c’est fait généralement - sur le changement
d’architecture économique et financière qui se produisit au milieu du
développement dudit processus.
Je prends une analogie un peu au pif : c’est un peu comme si on
cherchait à comprendre l’évolution d’une personne entre son enfance et
ses 40 ans, en ignorant le traumatisme vécu du fait que ses parents sont
décédés dans un accident de voiture lorsqu’il était adolescent, la
personne en question étant la seule survivante. L’analyse serait
intrinsèquement faussée.