• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de sparte

sur Des banquiers invisibles dirigent l'empire : les peuples d'Europe peuvent-ils s'en sortir ?


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

sparte sparte 13 septembre 2011 12:02

L’Allemagne sous tutelle ? Certes, et pire que cela au début car les EUA n’étaient pas animés de bonnes intentions envers les vaincus ... au contraire : au début le plan du sénateur Morgentau avait rationné les secours alimentaires en dessous du minimum vital. Le sénateur Marshall, informé des dégâts évidemment catastrophiques sur la population allemande, fit une campagne humanitaire aux EUA qui abouti à rehausser les exportations alimentaires : ce fut l’essentiel là du plan « Marshall », une aide surtout alimentaire.

Par la suite, face au danger que représenta l’URSS, les EUA ne furent pas hostiles à la construction d’une véritable Europe, au contraire et ils soutirent ainsi le projet de Jean MONNET qui voulut constituer une défense européenne commune : ce fut le projet de la C. E. D. Mais ce projet, qui aurait réarmé l’Allemagne comme les autres pays, et regroupé les armées européennes sous un commandement européen commun, ( comme c’est le cas actuellement sous la bannière américaine de l’OTAN ), échoua par la seule volonté française : De Gaulle et les communistes s’y opposèrent et il fut rejeté par l’Assemblée Nationale en 1954.

Pour ce début comme pour la suite des affaires européennes, les EUA n’eurent donc pas une attitude dominatrice, car le peuple américain a toujours été non interventionniste ( il fallu toujours des « incidents » graves pour que le Congrès autorise Washington à déclarer une guerre). L’attitude dominatrice des EUA est plus récente et elle est due à la prise du pouvoir réel aux EUA par les banksters londoniens et new-yorkais : c’est l’objet de cette article :

La création du BILDERBERGER Group date de cette époque (1954 ) http://www.bilderbergmeetings.org/index.php et il n’a pu agir, pour en mettre en place les hommes des banksters qu’à partir de 1973 : avec la création de la la TRILATERALE http://www.nouvelordremondial.cc/council-on-foreign-relations-cfr/

L’attitude anti américaine de De Gaulle aura évidemment facilité les choses aux banksters, et il aura également interdit à l’Allemagne de se réarmer, puis freiné l’adhésion de la Grande Bretagne. Dès lors l’avenir de l’Europe Unie politiquement était grandement obéré puisque qu’une confédération ou une fédération d’états non armée ne peut avoir une véritable souveraineté :

Les hommes choisis par les banksters, au sein du Bilderberger et de la Trilatérale, purent pénétrer les organes des institutions européennes sans un contrôle démocratique par les peuples européens.

Sur le plan financier Ils y appliquèrent les doctrines du COUNCIL OF FOREIGN RELATIONS, crée par ROCKFELLER en 1923 aux EUA pour « conseiller » puis dominer les occupants de la Maison Blanche : c’est sur conseil du CFR que fut accordée à la F. E. D., une institution privée aux mains des banksters, le pouvoir d’émettre la monnaie américaine. C’est un plan identique qui a prévalu ensuite avec l’Euro, mais en privant la BCE de la mission d’avancer de la devise commune commune aux états européens, alors que la FED le fait pour l’état fédéral américain. En effet les banksters avaient choisi de faire financer les trésors publics des états européens par leurs banques, pour en retirer les intérêts et pour les contrôler à terme ! C’est ce qui se passe aujourd’hui. C’est la fameuse loi de 1973 ôtant à la BANQUE DE FRANCE son privilège de financement du Trésor Public. En France ce fut leur agent chez la branche française de la Banque Rothschild qui prépara cette réforme : Georges POMPIDOU ; sans le savoir De Gaulle s’était vu adjoindre un ennemi ...

Le plan diabolique que les banksters tentent de dénouer en ce moment fut donc lancé au milieu des années 1970. C’est pourquoi il m’apparait que les Européens ne peuvent s’en sortir qu’en détricotant complètement ce plan : renier la loi de 1973, et idem dans les autres pays, donner à la BCE la mission de financer les états européens ... évidemment dans le respect de « critères de convergence » car il faut que les états « du sud » : Grèce , Portugal, Espagne, Italie, et France arrêtent la folie des déficits sociaux ; et placer la BCE sous le contrôle du gouvernement de l’UE.

Toutes les institutions sont en place, il suffit de donner - durant la crise actuelle - à une équipe réduite ( Allemagne, France Italie par exemple ) la mission de réaliser ce bond en avant ; ... bon de la dernière chance. Ensuite de réaliser une Europe peut être plutôt confédérale au lieu de fédérale, pour mieux respecter les peuples.

Si la Chine nous offre de soutenir l’Euro, alors c’est une chance inespérée. Elle rejoint alors la Suisse ... deux poids lourds. alors que les EUA, aux mains des banksters , ont été mis dans une situation qui interdit à leur peuple de nous aider, à cause des agences de notation : ce fut peut être là leur mission réelle en décotant le AAA des EUA.

Evidemment pendant cette période de crise il faut que les banksters ne puissent racheter ... à la ramasse, les actions des entreprises européennes, sur les bourses qu’lles ont manipuler ( déclarations de Lagarde sur les banques françaises, etc. ) pour les faire plonger.

Et là les vrais maîtres des EUA et de la Grande Bretagne, pourraient bien être amenés à sortir du bois !

Le hic dans tout cela est que tous les hommes qui dirigent nos institutions, et celle de l’EU et les grandes entreprises françaises - pour les allemandes je ne sais - ont été choisis par les banksters : un grand coup de ménage est donc indispensable. D’où ce nécessaire réveil des peuples , qui ne peut se réaliser qu’après sa prise de conscience du rôle des banksters qui tirent les ficelles du NEW WORLD ORDER ; des élections permettraient de balayer ces traitres qui nous entourent et qui ne peuvent trouver de solutions aux pièges qu’ils ont participé à monter contre les peuples.

L’avenir de nos libertés se jouent peut être en ce moment entre BERLIN, ROME et PEKIN ?

Evidemment rien ne pourra se faire sans un retour à l’équilibre des budgets des états, y compris ceux des régimes sociaux. En France l’attitude du gouvernement actuel sur ces sujets est une provocation.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès