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Commentaire de Lorelei

sur Pédophilie : l'ambiance est à la tolérance


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Lorelei Lorelei 2 octobre 2011 16:10

Troubles multiples : une étude du Comité de protection de la jeunesse canadienne sur les cas de 85 filles ayant subi l’inceste qui a été signalé, démontre que ces filles présentaient en moyenne huit sortes de problèmes, soit d’ordre familiaux (86%), psychologiques (85%), de relations sociales (49%), scolaires (46%), de nature sexuelle (34%), de délinquance (26%), de fugue (25%) et de santé (23%).

Troubles du sommeil :20 % à 30 % des enfants agressés sexuellement ont des problèmes reliés au sommeil.


 

Anorexie - boulimie : 5 % à 20 % des enfants victimes éprouvent des difficultés reliées aux comportements alimentaires et à l’appétit. (8) 50% des anorexiques et 75% des boulimiques interrogés font état d’agressions sexuelles dont ils auraient été victimes dans leur enfance.

Fugues et délinquance : des études relatives aux jeunes fugueurs et aux délinquants rapportent qu’entre 30 % et 55 % d’entre eux avaient été victimes d’agressions sexuelles. Les victimes d’inceste auraient tendance à quitter précocement la maison, avant 18 ans.

Les séquelles : qui ont cependant le plus été étudiées et dont on pense qu’elles ont le plus d’impact sont les perturbations psychologiques. Sgroi les définit ainsi : la culpabilité, la peur, la dépression, la perte d’estime de soi (60 et 87% des victimes d’inceste seraient modérément ou gravement affectées dans leur estime d’elles-mêmes) et les problèmes de sociabilité, la colère et l’hostilité refoulées, la diminution de l’aptitude à faire confiance à quelqu’un, la confusion des rôles, la pseudo-maturité, alliée à l’incapacité d’accomplir les activités de développement ; des problèmes de maîtrise de soi et de contrôle.

Préjudice physique : le sondage national mené auprès des hôpitaux Canadiens par le Comité Badgley a permis de recueillir que plus de sept filles sur dix (71,9%) et près d’un garçon sur deux (47,4%) victimes d’agressions sexuelles avaient subi une pénétration ou une tentative de pénétration. D’après le résultat des examens médicaux, environ un enfant sur quatre (23,1%) avait besoin de soins médicaux pour des préjudices physiques ou des états pathologiques (qui n’étaient pas tous imputables à l’agression sexuelle).


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