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Commentaire de MilleFeuille

sur « Vos enfants ne sont pas vos enfants » : le dossier officiel de la fabrication du consentement en Allemagne


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MilleFeuille MilleFeuille 25 novembre 2011 22:52

Là aussi, j’avais l’impression de l’avoir dit, mais si ce n’est pas clair, je vous ai déjà demandé de lire les sources ou explications des associations (voir les liens ou les commentaires du précédent texte), ou encore les textes d’autres parents sur le sujet.

D’ailleurs je n’ai pas l’impression, que la problématique du Jugendamt soit si connue que ça, autour de moi tout le monde l’a découvert, quand j’ai fait circuler les articles existants.

La première partie, que vous citez, est le moyen de pression utilisé par la Juge pour m’empêcher de rentrer en France avec l’enfant. C’est la conclusion du rapport d’expertise et le discours, qui a été tenu par la Juge le jour de l’audience devant le Tribunal familial, à la suite de quoi j’ai retiré ma demande d’autorisation de quitter le territoire. Je suis prétendument un danger pour l’enfant, mais le danger réside apparemment surtout dans le fait de quitter le territoire allemand, car elle nous laisse l’autorité parentale à tous les deux, mais c’est moi qui m’occupe de l’enfant au quotidien, si je reste en Allemagne. Par cet avertissement, qui n’est pas une décision, ma liberté de circulation et celle de l’enfant est soumise à condition.

Le père allemand de l’enfant a apparemment toujours raison, ses reproches ont été entendus, même s’ils étaient mensongers, mais en réalité, il a cédé lui aussi beaucoup de droits sur l’enfant et se montre surtout conciliant : il travaille 43 H et n’est pas souvent là, il s’est laissé imposer le mode de garde, que je n’arrive pas à changer, bien qu’il soit visiblement pas le meilleur pour l’enfant.

Personnellement j’ai en France la possibilité de retrouver un emploi, mon logement et ma famille, mais je dois rester en Allemagne, où je n’ai pas vraiment de perspectives professionnelles (mes candidatures ont été retournées, et le contexte compliqué de rejet, chicanerie, temps pris à batailler pour essayer de contrer ce qui semble être inéluctable : m’écarter pour toutes sortes de raison, prétendu danger, moyens d’existences déjà trop réduits, rend de toute façon la recherche d’emploi difficile). Trouver une garderie convenable, qui ne soit pas partiale et n’attise pas les disputes, puisque c’est nocif pour l’enfant est un autre problème (il n’y a pas beaucoup à temps pleins, beaucoup de femmes se contentent de mini-jobs à 400€).

Les parents étrangers, qui finissent par rentrer pour raison professionnelles ne voient plus leurs enfants, les droits de visite ne sont pas respectés.

Votre point de vue archaïque, c’est que c’est normal, mais c’est d’une violence inouïe.

Je ne cherche pas à écarter le Père de l’enfant, ni à l’empêcher de le voir personnellement, mais j’ai à faire à quelqu’un qui a intégré un discours, celui de la propagande anti parent étranger déguisée sous les discours habituels de prétendu risque. Malgré tout je suis seule toute la journée avec l’enfant. C’est le paradoxe de ce risque potentiel, en même temps tout faux pas est exploité, c’est brutal et sûrement pas dans l’intérêt de l’enfant.

Ma seconde affirmation présente ce qu’on peut considérer comme idéal ou bénéfique pour l’enfant, mais qu’il est presque impossible de réaliser en Allemagne, car ça ne sert pas les objectifs, déjà plusieurs fois mentionnés, priver l’enfant d’un de ses parents, pour mieux le germaniser, quitte à le fragiliser.


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