Le journal britannique The Economist a créé cet indice de démocratie en examinant 167 pays dans le but d’évaluer qualitativement leur niveau de démocratie sur une échelle allant de 0 à 10[1].
Après avoir stagné entre le premier pointage de 2006 et le deuxième en 2008, la démocratie a globalement régressé en 2010.
La France a rétrogradé du 24e au 31e rang, passant, comme la Grèce, à une démocratie imparfaite. La Belgique a également rétrogradé alors que la Suisse est restée à sa place mais tous les deux ont perdu des points.
The Economist a calculé cet indice à partir de 60 critères différents et a réparti les 167 pays étudiés en 4 différents types de régime :
- les démocraties, qui sont les pays qui ont un indice entre 8 et 10.
- les démocraties imparfaites, qui sont les pays qui ont un indice entre 6 et 8.
- les régimes hybrides, qui sont les pays qui ont un indice entre 4 et 6.
- les régimes autoritaires, qui sont les pays qui ont un indice inférieur à 4.
L’indice de démocratie est basé sur cinq catégories de critères : le processus électoral et le
pluralisme,
les libertés civiles, le fonctionnement du gouvernement, la
participation politique, la culture politique. Elles sont
interdépendantes et conçues comme un tout conceptuel cohérent ; les
élections libres et justes, la liberté politique sont considérées comme
des conditions
sine qua non à l’idée de liberté politique. Sont également pris en compte les
libertés d’expression, de
religion, d’
association, et le
droit à un procès juste et équitable...