La désunion européenne. La fin d’une imposture
La désunion européenne. La fin d’une imposture
Je viens de terminer la lecture d’un livre collectif intitulé « La désunion européenne. La fin d’une imposture », paru aux Éditions Variations.
Cet ouvrage constitue une réflexion sur l’évolution de l’Union européenne depuis sa fondation jusqu’à nos jours. Les douze auteurs qui participent à l’édition abordent les questions relatives à la nature et à l’identité de l’Europe et analysent les conflits majeurs auxquels nous assistons, afin de comprendre comment cette Europe appréhende-t-elle le monde d’aujourd’hui et comment envisage-t-elle le monde de demain. Et surtout, quel rôle souhaite-t-elle s’octroyer dans la construction de l’avenir et par quels moyens compte-t-elle y parvenir.
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Une réalité saute aux yeux : les peuples qui la composent sont de plus en plus réticents vis-à-vis de l’UE. Cette tendance est confirmée par le taux d’abstention record aux élections et par la méfiance grandissante des populations à l’égard de cette institution. Cette situation questionne la légitimité démocratique de l’Union et de ses dirigeants. Cependant, le traitement technocratique et souvent superficiel des questions qui touchent la vie quotidienne des citoyens européens ne contribue pas à améliorer ce climat délétère.
La crise économique de la fin des années 2008 / 2009 a été le révélateur des dures réalités et en particulier sur le conflit Nord-Sud. Nous sommes face à l’émergence d’un hiatus entre les pays du nord et les pays du sud de l’Europe avec une tendance qui se dégage : les pays du nord imposent leur point de vue sur la construction européenne et obligent les pays du sud à suivre en sacrifiant énormément à la rigueur économique et en adoptant des politiques d’austérité flagrante.
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L’Europe est amenée à répondre aux questions de sécurité. Les exemples les plus récents, à savoir les guerres en Ukraine, dans le Caucase et au Moyen-Orient, ont accentué cette nécessité.
De même, les migrations, le changement climatique, la sécurité, la politique extérieure et la géopolitique, bref les défis majeurs auxquels nous devons faire face, exigent-ils des réponses fortes et des décisions claires.
Or, l’Union européenne empêtrée dans ses contradictions et dans ses travers parait incapable d’apporter une contribution significative sur ces questions vitales…
Enfin, la question des limites géographiques de l’Union européenne - maintes fois posée et maintes fois restée sans réponse – est-elle également abordée à la lumière des nouvelles donnes, mises en lumière par les crises actuelles et les nouvelles demandes d’adhésion en provenance des pays des Balkans occidentaux, de l’Ukraine, de la Géorgie, de la Moldavie…
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La banque et la finance constituent une nouvelle religion mondiale. Cette nouvelle religion, formate, gère, s’immisce et gangrène les esprits et la vie sociale. D’outil de création de richesse et d’activité, elle est devenue la pompe qui se nourrit elle-même et qui aspire la richesse au profit d’une minorité.
Dans ce domaine également, l’UE parait incapable de décider ; elle suit aveuglement les États-Unis et en devient une pâle imitation…
Le livre est disponible sur au prix de 17 € sur :
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8 réactions à cet article
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Les anglais avaient refusé la monnaie commune puis sont partis.
Les allemands refusent de mettre en commun des sujets importants comme la défense.
Des pays genre la Suisse sont allergiques à l’idée d’union.
Quand il y a pénurie, c’est chacun pour soi avec des pratiques ignobles (l’exemple des masques Covid ou chaque pays tentait de piquer les masques destinés aux autres est un bon exemple).
Alors parler d’union européenne, c’est parler de quoi ?
ET POURTANT !
Ceux qui ont bien bourlingué en Europe et dans le monde savent
- qu’entre européens, pas de point réellement bloquant qui empêcherait de s’unir. Entre 2 européens, quels qu’ils soient, hors la langue, pas plus de réelles différences qu’entre un marseillais et un strasbourgeois
- qu’entre européens et « le reste du monde », souvent des différences qui « dépaysent » et permettent de penser que l’union mondiale n’est pas réaliste à court/moyen terme
de ces 2 constats, ne peut-on déduire qu’une union européenne a quand même un sens.
Mais il faudrait partir sur de bonnes bases ... à définir !
(et nous ne sommes même pas capables de définir ces bases à l’échelle d’un pays, tel la France)
et ne pas vivre l’Europe actuelle plus source de contraintes et d’absurdités que de points positifs ... même s’il y en a quand même quelques uns, soyons honnêtes (uniformisation forfait telephone, cable telephone, etc.) mais si marginal par rapport au bulldozer mis en oeuvre !
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Les allemands refusent de mettre en commun des sujets importants comme la défense.
Ah mais non ! les teutons ont demandé que le Frôôôôôncee les protège de son parapluie nucléaire et l’autre crétin s’apprête à leur dire amen. Merde ! on est européen ou on ne l’est pas ! Faut penser à aider nos potes qui devraient être démilitarisés si on avait un peu de mémoire !
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Fallait y aller mollo sur l’élargissement.
Comme on pouvait le prévoir, les capitalistes avides de marché se sont rués sur cette « ouverture » profitable à court terme... On connait la suite.
Les peuples ont perdu la main sur leur destin dont les Chefs d’État se sont déchargés bien volontiers sur Bruxelles ( Ouf...).
La monnaie unique a paralysé les réformes avec plus de contraintes que d’avantages...
Sakoze avec l’aval de Hollande nous a fait une belle entourloupe en 2005 !
Quand il a retiré son bracelet électronique ( au bout de 3 mois seulement...), on aurait dû lui mettre des chaines aux chevilles comme pour un forçat du XIXè siècle.
Sarkoze a recommencé à se pavaner lors d’une cérémonie d’hommage à une policière avec Retailleau...
Mais qu’est devenu ce pays !!!-
« ...2008 / 2009 a été le révélateur des dures réalités et en particulier sur le conflit Nord-Sud.... »
On croirait une analyse des siècles passés à propos du gap entre les provinces italiennes du Nord et du Sud (Mezzogiorno).
Comme diraient des transalpins :
non siamo usciti dalla locanda
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Vous avez aimé les ZFE ? Vous allez adorer le DPEA qui profite la méthode de calcul des diagnostics de performance énergétique appliqués aux logements ? Surement pas aux petits propriétaires. Mais plus sûrement au lobby gazier...
juin 05, 2025
Le rejet des zones à faibles émissions (ZFE) par une majorité de députés à l’assemblée nationale n’est rien d’autre qu’une “alliance (politique) de circonstance”, nous dit Agnès Panier-Runacher. Les alertes, les rapports, l’inanité de tels dispositifs dont il ne reste pas grand-chose et qui pose la question de leur efficacité, la bronca citoyenne… ça ne compte pas.
C’est parti pour être la même chose avec le diagnostic de performance énergétique (DPE). Le DPE c’est une autre variante de l’injustice sociale au motif avancé et invoqué, non plus de lutte pour la qualité de l’air, mais de défense du climat, appliquée aux logements.
Comme les ZFE, le DPE aligne les inepties : bases et calcul biaisés, mesures correctives hors sol, calendrier de mise en œuvre au forceps… L’Eclaireur vous racontait en janvier 2023 comment, mal préparée, pas évaluée, la politique de rénovation énergétique des logements et son lot d’interdictions risquait fort de se retourner contre les ménages les plus pauvres. Combien ce bazar était aussi mal fagoté que les ZFE. Nous y voilà.
Rénovation énergétique des logements : l’art de faire péter la baraque·
19 janvier 2023
Nous vous avons relaté comment la mise en place des zones faibles émissions (ZFE), censées venir améliorer la qualité de l’air en excluant de plus en plus de véhicules, était aussi fragile que bancale. Issue d’une loi mal rédigée, ses bases plus que douteuses – la vignette Crit’air – laissent fort à penser que tout ceci va finir dans le mur.
La cour des comptes confirme tout ce que nous avions écrit. Dans un rapport publié ce 3 juin, les magistrats étrillent le dispositif qui – cela devient une constante au niveau national comme européen – n’a fait l’objet d’aucune étude d’impact.
« D’un simple objet réglementaire technique à vocation informative, le DPE s’est dès lors, dans les faits, transformé en outil stratégique et politique aux conséquences majeures pour les particuliers et pour le régime de la propriété sans que les conséquences de cette transformation et de son calendrier de réalisation n’aient été clairement mesurées, notamment en termes de risque d’éviction, même temporaire, de logements du parc locatif », souligne le rapport, à lire ici.
Alors que le marché de l’immobilier devient de plus en plus tendu, que les Français ont de plus en plus de difficultés à se loger, le DPE et son lot d’obligations qui valent quasi-interdictions, tombe à point nommé. Mal.
D’après une étude de Se Loger, le stock de biens à louer aurait entre 2021 et 2023 baissé de 22 % pour les logements classés de A à D (les mieux notés), tandis qu’il chutait de 33 % pour les logements classés F et G. Une baisse du stock qui s’est aussi accompagnée d’une baisse de la valeur des logements mis en vente. Et devrait se traduire par une hausse du contentieux tant les DPE se prêtent à toutes sortes de contorsions et de potentielles contestations. Voir la courbe de répartition des diagnostics et ses pics à la limite du D, du E et du F. Rappelons que depuis le 1er janvier 2025, les logements étiquetés F sont considérés comme non décents et qu’au 1er janvier 2028, ce sera au tour des logements marqués E. A charge pour eux d’être rénovés pour pouvoir être loués ou d’être accompagnés d’un audit énergétique dans le cas d’une vente.
Reste, par-delà les errements du dispositif, à se pencher sur les fondements du DPE. Remonter à ses origines et son calcul pour essayer de comprendre comment on en est arrivé là. Et pourquoi on s’y maintient.
L’ÉCLAIREUR est une lettre par abonnement.
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@SPQR-audacieux complotiste-Monde de menteurs
Tout ce que touche Agnès Panier-Runacher est voué à la bêtise la plus crasse.
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@SPQR-audacieux complotiste-Monde de menteurs
Il y a eu pléthore de dispositions pour subventionner la ’’rénovation thermique’’, mais au lieu de se focaliser sur les véritables passoires thermiques (huisseries non jointives, absence d’isolement au sol du grenier..), des opérations hors de prix sur des logement déjà corrects ont été entrepris (genre isoler par l’extérieur des logements déjà bien isolés à l’intérieur).
Il y a eu des ’’effets d’aubaine’’ du fait de primes et réductions fiscales, mais à un cout prohibitif pour la collectivité. Du coup ’’maprim’rénov’’ est suspendue...mais reviendra au budget suivant. -
Je vois l’économie comme un énorme aspirateur pourvu d’une infinité de tuyaux d’aspiration débouchant tous dans le sac collecteur donc l’accès est strictement réservé à ceux qui ont le privilège de contempler le monde par l’œil du pyramidion tel qu’il est dessiné sur le billet de 1 dollar.
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