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Commentaire de Mateo

sur Baisse des impôts et coût social : et si on parlait de ce qui compte ?


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Mateo (---.---.228.253) 19 janvier 2007 15:11

Bonjour,

je ne vois pas en quoi la privatisation de la sécurité sociale serait un progrès. C’est une retour en arrière, un retour programmé vers la situation sociale de la 3ème République. Si la Sécu a été créée, c’est bien parceque le système antérieur (mutuelle et assurance) ne couvrait pas tous les salariés. En 1945, Ambroise Croizat, ministre en charge de la question dut mener un combat contre le lobbing de ces institutions. S’il y a privatisation, les assureurs auront tôt fait de rembourser le moins possible : est ce que l’on est prêt à ne plus être rembourser pour une grippe ou pour la gastro du petit puisque ce sont des maladies qui arrivent souvent ? les diabétiques, cardiaques, ceux qui sont atteint d’une maladie génétique et ceux qui ont eux un cancer seront très vite écratés car trop risqué, est ce que vous êtes prêt à les dégager du sytème de santé ? les accidents du travail touchent tous les salariés, ouvriers comme les cadres supérieurs (maladie découlant généralement du stress), croyez-vous vraiment que les assureurs vont remboursé tant les frais médicaux que les salaires de subtitution sur plusieurs années comme le fait actuellement la sécurité sociale ?

La mutualisation du risque reste le meilleur moyen pour une politique de santé efficace. Il faut respecter deux principes : à chacun selon ses moyens, à chacun selon ses besoins ; ensuite la responsabilité de ceux qui gèrent les caisses.

Bien sur que l’assiette doit être modifiée pour assurer les recttes mais aussi pour favoriser l’emploi qualifiée et rémunérateur. Il faut suprimer toutes les exonérations car elles n’ont conduit qu’a la smicardisation du pays, et particulièrement des jeunes diplômés qualifiés voir très qualifiés. Le système de cotisation doit retenir l’égalité comme principe : ceux qui ont recours au travail précaire doivent payer plus (les salariés précaires ont plus de pathologies que ceux en situation stable dont l’entrepise doit assumer sa responsabilité puisque la collectivité va assumer les compléments pour ces derniers). Il faut des taux plus faibles pour les entreprises qui ont besoin de personnes qualifiés pour la production, qui ont une masse salariale importante et qui créent des emplois (par exemple une entreprise qui fait de la soudure de très haute précision doit payer ses salariés plus pour les garder). Il faut ausi que le système favorise la montée dans l’échelle salariale. la CSG sociale ou la TVA sociale ne feront qu’encore plus d’injustices (l’assiette de la csg repose à 88% sur le revenu des ménages et que sur 12% des revenus des entrepises). Si l’on accpete que l’Etat se subsitue aux partenaires sociax au sens large, on perd un contre pouvoir de plus en matière économique.

Ce qui est vrai pour les cotisations sociales l’est aussi pour les impôts. Par exemple pour la TP, il faut que els banques ou les organismes finaciers soient soumis au même taux (hors aujourd’hui, à cause de l’assiette, une industrie frôle les 4% alors que les banques sont proches de 1,5%). Ce qui est nécessaire, ce n’est pas la privatisation de la sécu ou la baisse des impôts mais l’adpatation de notre système aux nécessités de notre temps !

Pour ceux qui assument la gestion des caisses, il faut démocratiser : les représentants des salariés et des patrons doivent être élus comme c’est le cas pour les prud’hommes. Ce point étaient prévu déja en 1981 mais ne fut pas mis en place. Il faut l’imposer en y ajoutant la présence d’associations d’usagers : celles qui surveillent l’administration (bien que la sécu soit un organisme privé, non une administration, mais elle a en charge d’un service public), celles qui représentent les familles touchées par les maladies orphelines, ceux qui défendent la situation des personnes atteintes du SIDA, etc... Le conseil d’administration et le contrôle serait ainsi fait par les citoyens eux mêmes comme le prévoit notre Constitution. Si l’on privatise, qui fera le contrôle sinon les actionnaires et les fonds de pension ??? La privatisation est impopulaire car mauvaise : nous en avons les exemples aux Etats Unis comme en Angleterre (on voit d’ailleurs apparaitre des français travaillant en en GB venir se faire soigner en France car c’est trop chère là bas. je ne parle pas des anglais qui se mettent au RMI en France tout en travaillant là bas pour les mêmes raisons).


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