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Commentaire de Benjamin Aim

sur Entre polarisation et cristallisation, le défi de François Bayrou


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Benjamin Aim Benjamin Aim 15 mars 2012 17:28

Je fais partie des « indécis » qui a voté pour lui au premier tour, en 2007. Les électeurs qui se disent du centre sont par essence plus réalistes, pragmatiques, modérés et désidéologisés. Or, moi je dis qu’il y a beaucoup trop de Français qui ne veulent pas de juste milieu. Ils veulent du clivage et sont impressionnés par les effets d’annonce sans lendemain. Il y a un réflexe de repli sur soi d’un côté et un réflexe d’autruche de l’autre. 


Il y a d’abord un problème de perception. Bayrou est, dans ses propos, vindicatif et dans son non-verbal : réfléchis, hésitant et instable. Comme il pèse toujours chaque mot qu’il prononce, il donne l’image de quelqu’un d’hésitant, selon moi, à tort. Or le public est beaucoup plus imprégné par le non-verbal. Et les 4 autres candidats sont meilleurs sur ce point. Problème #1 le charisme et je ne sais pas si c’est en 4 semaines que ça va s’améliorer. Je fais partie de ceux qui pensent qu’il a les qualités qu’il faut mais je sais que l’élection va se jouer sur des perceptions, des rumeurs et des fausses promesses.

Jouer une partie de Pocker Menteur quand on bluffe moins bien que les autres (Bayrou) et que la mise est l’électorat, ça me parait difficile voire perdu d’avance, même si c’est injuste.

Les Français préfèrent les sanguins, les ironiques, les cyniques, les qui défendent des idées auxquelles ils ne croient pas. Ils sont paranoïaques en partie pour de bonnes raisons, mais cela provoque des réactions impulsives.

Je pense que Sarkozy va nous faire le coup de Bush en 2004 car les Français vont se faire prendre au piège.
 

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