« y avait-il un moyen de neutraliser M. Merad ? »
« C’est un fantasme, ça n’existe pas... d’autant plus
que si vous utiliser ce type de gaz (soporifique) il y aurait des
fonctionnaires de polices qui pourraient aussi en être
victime...mais ça n’existe pas, d’autant plus qu’on a un un individu
qui est sous le stress des décharges d’adrénaline est souvent
résistant à ce genre de gaz, on va dire, incapacitant… »
(transcription un peu approximative)
c’est la réponse du policier du RAID invité par l’impertinent
David Pujadas, aux 20 heures d’Antenne 2 de jeudi soir.
Sauf que... ce policier du RAID n’est autre que Daniel
Boulanger, le policier qui a tué Human
Bomb de 3 balles dans la tête tirées à
bout portant, alors qu’il avait été préalablement endormi
au somnifère ! Mort qui avait aussi fait polémique.
Alors, si c’est lui qui le dit… on y croit !
Bizarrement le JT n’est pas consultable sur le site
internet d’Antenne 2, mais, on peut le
trouver ici (à la 12 ème min)
Autre déclaration importante de D. B. : « c’est le
tireur qui décide de l’usage de son arme... » Au cinéma,
et au cinéma seulement, un tireur félon pourrait avoir reçu
un ordre un peu spécial.
Ceci dit, Amaury De Hautecloque précise (JT
de vendredi) que le Raid à utilisé des armes non létales pour
l’assaut. Les images de l’état de l’appartement senblent en témoigner.
Je pense que des policiers ont risqué leur vie en donnant
l’assaut et ont tué Merah en état de légitime défense. C’est
toute la stratégie d’intervention depuis le début (décidée par qui ?) qui ne
pouvait que conduire à la mort de Merah (et éventuellement d’un
policier ; heureusement, non)
Il restera dorénavant muet. Ses déclarations (puisqu’il était
très bavard) auraient pu répondre à beaucoup de questions sur ces
attentats...
____________
À noter aussi qu’il existe aussi, dans l’arsenal des groupes d’intervention, des grenades
incapacitantes utilisées avant l’assaut par les SWAT, la M84
Stun Grenade "Elle est conçue pour être jetée dans
des espaces clos pour distraire et pour mettre temporairement hors de
combat personnel ennemi dans le but d’en faciliter la capture, ou
lorsque le risque de dommages collatéraux pendant des combats
urbains ou lors de prise
d’otage contrevient à l’emploi traditionnel de grenades
destructrices et meurtrières. La doctrine de l’armée américaine
appelle la M84 à être déployé "dans des immeubles et pièces,
lorsque la présence de personnel non-combattant est probable ou
attendue, et l’assaut tente de réaliser la surprise."