Talion, excellents commentaires !
Vous avez raison de souligner que le sionisme fut un mouvement colonialiste du 19e siècle créé par de juifs européens d’origine khazarie, de ashkénazes n’ayant aucune goutte sémite et surtout n’ayant aucun lien historique avec la Palestine.
Ces ashkénazes, plus communément appelés les juifs d’Europe orientale, composent selon Freedman
(auteur de « l’histoire occultée des faux hébreux ») au moins 90%
de toute la population juive. Il a été démontré qu’ils sont les descendants
directs du peuple khazar, une tribu apparentée aux huns ou aux magyars qui a adopté la religion juive.
L’encyclopaedia universalis
et celle judaica attestent d’ailleurs la conversion de la tribu khazarie au judaïsme :
- "La grande aventure des khazars fut la conversion de la dynastie
régnante et de la caste noble au judaisme vers 740. Due peut-être à des
marchands juifs venus de Byzance ou à un effort réel de prosélytisme juif"
(encyclopaedia universalis) ;
- " Les khazars étaient un peuple d’origine turque qui embrassèrent la
religion juive à la fin du VIIIe siècle. Ce fut Obadiah, l’un des successeurs
de Bulan, qui régénéra le royaume et renforça le judaisme. Il invita des
érudits juifs à s’installer sur son territoire, et il fonda des synagogues et
des écoles. Le peuple était instruit dans la bible, la Mishna, et le
Talmud" (encyclopaedia judaica).
Ces encyclopédies nous apprennent que les khazars, une tribu paienne d’Europe
de l’Est, étaient convertis au judaisme par des rabbins venus de Byzance.
Il faut savoir qu’à l’époque le judaisme était une religion prosélyte, de
tribus paiennes du Yemen et du nord de l’Afrique ont été
notamment judaisées. La population khazarie constitue toutefois la plus grosse
communauté juive et certains historiens pensent même que le judaisme ne
concernerait que quelques irréductibles sans la conversion des
khazars.
Quant aux séfarades, l’autre composante du peuple juif, des auteurs juifs comme A. Koestler, P. Wexler, B. Freedman ou
N. Slouschz s’accordent sur le fait qu’ils descendent des tribus
d’Afrique du Nord, notamment des berbères, converties au judaisme. Pierre
Stambul de l’unionjuive française pour la paix confirme la thèse de ces
chercheurs, il a écrit : "On sait que la thèse centrale du
sionisme (l’exil et le retour) est une fiction. C’est la religion juive qui
s’est dispersée, pas le peuple. Les descendants des hébreux sont
majoritairement les palestiniens, et les juifs sont majoritairement descendants
de convertis berbères et des khazars« .
Les tribus berbères judaisées sont également évoquées dans le
livre d’Ibn Khaldoun « histoire des berbères », leurs noms et les
régions où elles étaient établies sont même précisés.
En définitive, contrairement à la propagande sioniste les squatteurs de la Palestine n’ont aucun lien historique avec ce qu’ils nomment « la terre promise ». Ils n’ont donc aucune connexion historique à la Palestine et dans la mesure où leurs ancêtres n’ont jamais foulé
la terre dite promise, il ne peut être question de retour. De ce fait, ces squatteurs
de la Palestine historique n’ont aucune légitimité.
Sand, auteur de »l’invention du peuple juif", a d’ailleurs très justement remis en cause le mythe de l’exil en affirmant que les
romains n’ont jamais expulsé massivement les populations juives. Il postule que
les descendants des anciens hébreux sont les palestiniens. Ben Gourion dit
exactement la même chose dans son livre "eretz israel dans le passé et le
présent« : »Les judéens se sont convertis au christianisme et
ensuite à l’islam. Les fellah palestiniens étaient les véritables descendants
des juifs".