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Commentaire de morice

sur La Marine n'était pas en noir... ?


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morice morice 16 avril 2012 19:45

De toute façon c’est complètement ridicule, ce bal n’avait rien d’un bal pour nostalgiques du troisième Reich...


 à part qu’il l’a toujours été MENTEUR....

http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/marine-le-pen-valse-a-vienne-avec-des-pangermanistes_1076264.html


autrichienne. Il est membre d’Olympia , une « Burschenschaft », corporation secrète interdite aux juifs et aux femmes dont les membres sont chargés de véhiculer dans la société, par des biais détournés, des idées néonazies, pangermanistes, antisémites et négationnistes. Ils pratiquent le duel au sabre dans les caves des beaux quartiers de Vienne et se reconnaissent entre eux à la balafre qu’ils se doivent d’exhiber sur une joue. 

Ce vendredi soir, Martin Graf a emmené Marine Le Pen valser au bal traditionnel de ces corporations, une réception fermée à la presse où, chaque année, sont ovationnés des négationnistes. L’information a été confirmée par téléphone à L’Express par l’attaché de presse de Martin Graf. [Mise à jour du 28/01] Marine Le Pen était avec le numéro 2 du FN Louis Aliot. Entre 3000 et 5000 manifestants étaient rassemblées devant les portes du bâtiment pour dénoncer le bal. Et elle a diné avec le numéro 1 du FPÖ, Heinz-Christian Strache. 


http://reflexes.samizdat.net/spip.php?article190

lors que, auparavant, des Burschenschafter comme Gottfried Küssel, Gerd Honsik ou Franz Radl junior [6] s’éloignaient de plus en plus de leurs corporations ou étaient déchus de leur titre de Burschenschafter, on constate depuis quelques temps une adhésion plus massive de néo-nazis condamnés ou bien connus. Il ne faut certes pas oublier de mentionner les discussions internes qui ont lieu au sein des Burschenschaftenlorsque de telles adhésions se produisent : on peut néanmoins émettre de sérieux doutes quant à l’effet resocialisant ou modérateur qu’est censée produire l’adhésion à une Burschenschaft, comme lesBurschenschafter aiment à le répéter à leurs détracteurs.

L’importance accrûe des corporations national-libérales dans l’extrême droite est aussi favorisée par les efforts répétés entrepris pour intellectualiser le rôle qu’elles y jouent. Pourtant, il ne serait guère approprié de coller en toute hâte à ce petit milieu l’étiquette de nouvelle droite, car les Burschenschaften se caractérisent justement par leur résistance à toute innovation programmatique. C’est en tout cas ce que Jürgen Hatzenbichler, un représentant important de la droite en voie de modernisation, n’hésite pas à avouer : ce Burschenschafter de Carinthie pense ainsi que « malheureusement, les positions de la vieille garde de la droite […] font encore partie du discours des corporations. » [7]`

Outre le nationalisme völkisch et une image bien particulière du mâle, l’antisémitisme fut un élément constitutif dans l’histoire du mouvement desBurschenschaften. En 1815 déjà, l’ancêtre des Burschenschaften actuelles déclarait que « seuls les Allemands chrétiens » pouvaient être membres de laBurschenschaft. En 1820, les Burschenschafter exigèrent au cours d’un congrès (secret) qui se tenait à Dresde l’exclusion des « Juifs apatrides ». Dans les années qui suivirent, il y eu des débats houleux au sujet d’une telle décision, appelée « paragraphe aryen » qui, en Autriche au moins, avait été mise en application de façon anticipée. La Libertas, qui compte parmi ses Alte Herren le secrétaire général du FPÖ de Haute-Autriche, Hans Achatz, a dès 1878 refusé d’accepter des Juifs dans ses rangs, et elle fut la première Burschenschaft autrichienne à entériner le « paragraphe aryen ». En 1890, toutes les Burschenschaften avaient suivi cet exemple et se revendiquaient « pures de toute influence juive » (judenrein en allemand). Pour finir, le droit de demander « réparation » en duel (à l’épée) fut dénié étudiants juifs lors d’une autre rencontre des corporations en 1896. La Silesia de Vienne justifia cette décision non seulement en invoquant la « lâcheté congénitale des Juifs » mais aussi ne s’appuyant sur le principe d’après lequel « il faut isoler une race qui met en péril notre existence en tant que nation ainsi que notre morale germanique. » En conséquence, ce furent surtout lesBurschenschafter autrichiens qui tentèrent également d’imposer leur antisémitisme, qui reposait désormais sur des fondements racistes, au sein des confédérations regroupant plusieurs Burschenschaften. Avec succès : lors du congrès de 1920 de la DB, l’antisémitisme le plus radical s’exprima, selon lequel « les caractéristiques raciales héréditaires des Juifs demeuraient intactes même après le baptême. » [15]

con pour vous tout ça...



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