• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Jean-Paul Foscarvel

sur Dictature Européenne. An I. Francfort


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 20 mai 2012 12:51

Les lois liberticides se mettent en place à mesure que le levier de la dette se grippe et devient impopulaire.


Lorsque la population commence à comprendre que la dette est créée par les banquiers eux-même pour mettre en place un plan de régression sociale généralisé, et qu’elle est la suite logique à la réduction des coûts des entreprises, qui détruit les salariés, les forçant à se tourner vers des aides toujours plus basses, bref que c’est la capitalisme lui-même qui est en cause, celui-ci, de crainte de se voir remis en cause, met en place des mesures de rétorsions drastiques.

Le système choisit de protéger son « élite », et de ne rien changer, quitte à détruire une partie fragile de sa population. 

La question qui m’inquiète est s’il peut aller plus loin.

L’histoire a vécu de nombreux génocides. Si le système considère une partie de la population comme inutile, que peut-il faire, au-delà de la suppression de toute aide sociale, des hopitaux, des écoles publiques ?

Sommes-nous à la veille d’un tel processus, d’une solution finale hystérico-libérale, qui suite à une pseudo-contamination, par exemple - C’est mon cauchemar de la nuit - parquerait la population dans des camps pour la laisser mourir là sans vivres ? 

Si le pire n’est pas certain, il faut quad même y réfléchir.

La réponse serait l’auto-organisation microsociétale, avec notamment des monnaies locales, une solidarité au quotidien, de développement de l’aide interpersonnelle... Mais nous sommes en France, et les gens ont plus confiance dans les institutions qu’en leurs voisins.

Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès