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Commentaire de Iren-Nao

sur Esclavage, son histoire II- Moyen Age, Arabie


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Iren-Nao 3 juin 2012 04:01

Une histoire vraie et vérifiable qui en dit long sur la diversité ethnique fruit de l’esclavage :

Surfant internet, un jour je me suis retrouve chez les corsaires dunkerquois, puis chez les pirates hollandais.

 La je tombe sur une histoire que je connais assez bien, le sac de Baltimore. 

J’ai habite une paire d’années a Baltimore (Irlande) ou je convertissais mon chalutier danois le Iren-Nao en gouffre a pognon.

 Il y avait un pub, heureusement encore enfume en ce temps la, du nom de Algiers.

La, je découvre l’histoire du pillage de Baltimore en 1620, par des pirates algériens, en fait un peu de tout, des Maures, des Turcs et toute sorte de gens de sac et de corde, menés par un Hollandais du nom de Jan Janzsoon van Haarlem alias Mourat Rais le jeune (ne vers 1570, mort sans doute en 1641), pas vraiment un bisounours le mec, mais brillant et qui opéra depuis Alger et Sale.

 Fait prisonnier par des confrères  pirates Barbaresques en 1618 il voit grâce au couteau qu’on lui met sur la gargante la vraie Lumière et se converti en ennemi de la charcuterie  tendance Muz et on ne sait si il y laissa son prépuce.

Toujours est il qu’il trouve la de l’embauche avec un autre Pirate renégat d’origine batave Slemen Reis (anciennement de Venboer) et leur copain Simon de Dancer.

Tu parles d’une clique.

 A ce moment la, Alger ayant conclu des arrangements diplomatiques et temporaires avec les états européens devient une mauvaise base d’opération.

En 1620 Slemen Reis se prend un boulet et en décède (car c’est tout de même un métier dangereux).

Mourat devient alors caïd a la place du caïd et décide de faire sa base à Sale au Maroc a cote de Casablanca.

 La, notre Mourat se fait élire Président Amiral et Directeur General des 14 Capos pirates du coin, et après une petite baston de principe le Sultan du Maroc, a qui tout cela rapporte bien ,fini par lui accorder une certaine autonomie et meme le statut diplomatique.

 Mourat Janzsoon eut alors, entre autres, une épouse mauresque nommée Margarita qui lui fit des cocktails à la Tequila et un paquet de moutards, dont Abraham et Anthony Janzs van Sale un mastard de fiston surnomme le Terrible Turc et qui,  plus tard, valurent bien leur père au boulot.

 Mourat se remet donc à l’établi, car il faut bien faire bouillir la marmite, et va roder en 1620 un peu du cote de l’Irlande ou la chasse n’est pas fort bonne.

 Il  choisit de piller Baltimore sur le conseil avise d’un prisonnier Irlandais du nom de Hackett qui, dit on, aurait guide les pirates sur Baltimore car il y avait beaucoup d’anglais installes la, faisant ainsi acte de patriotisme Irlandais, ce que l’on ne reconnaît pas assez de nos jours.

 De fait 108 anglais, males femelles et enfants furent emmenés en esclavage, le nombre de “gobshit paddies”  prisonnier est moins connu, mais je crois me rappeler que la liste était dans le pub.

 Seulement 2 revinrent.

 Pour sa peine Hackett fut pendu (Encore une erreur judiciaire...) à cote de l’amer qui domine l’entrée de la baie de Baltimore et qui existe toujours. (Un gros pain de sucre tout blanc)

 Je pensais toujours a lui quand j’allais me balader en ce lieu ou la vue est très belle et la respiration maritime puissante, Même pour un pendu.

 Quelques années plus tard Mourat va chercher sa marchandise humaine en Islande et en ramène quelques centaines de pièces.

L’ Algérie et le Maroc doivent beaucoup à l’Europe en matière de peuplement. Nous attendons excuses Mortification et reconnaissance.

 En 1622, nanti du pavillon Marocain et de ses privilèges diplomatiques Mourat va faire une petite java en mer du Nord avec escale en Hollande a Veer pour acheter des tulipes, ou les autorités tentent de lui refiler son ancienne épouse et leurs enfants pour l’amadouer et le ramener a des comportements plus calotins et se remettre à porter des sabots.

Dégoutté du genièvre, il leur laisse la batave fessue et rougeaude et les lardons, et a la place embauche un certain nombre de racailles du 93 et autres gibiers de potence beaucoup plus utiles et retourne chez Margarita qui les fait si bien.

 Plus tard sa fille Lisbeth qui rêvait d’aller au Club Med vint le rejoindre et resta avec son gentil Papa jusqu’à la mort du dit.

 Auparavant il avait eu le temps d’être capture par les Chevaliers de Malte, de s’évader et de devenir gouverneur de Oualidia au Maroc. Pas feignant le gaillard.

 Les 2 charmants bambins de Mourat et Margarita, Abraham et le Turc Terrible furent parmi les premiers à émigrer aux Amériques (New Amsterdam alias New York).

 Vas donc t’étonner de l’absence de moralité des USA., entre ces bandits et les intégristes religieux du Mayflower.

Parmi leurs  descendants, on compterait Cornélius Vanderbilt (alias le Commodore), Jacqueline Bouvier fille de « Black Jack » Bouvier et épouse de pirates tels que JF Kennedy Cdt du PTB 109, autre famille de forban, puis d’Onassis qui fut lui aussi un enfant de Marie. (Le gout pour certains hommes…sacrée Jackie...)

 Vive la Marine !

 On dit aussi que la famille compte Humphrey Bogart qui ainsi se sentit au pays à Casablanca chez Papy (le Moko).

 Accessoirement, Baltimore est d’actualité puisque l’on parle des abus sur les enfants en Irlande.

 Le chantier naval merveilleusement merdique, l’anti ISO, ou l’on travaillait sur mon bateau était une ancienne école des pêches ou des marmots mal nourris (les habitants piquaient parait il  la bouffe) fabriquaient des filets entre 2 sodomies ecclésiastiques (la c’est moi qui médit, les cures ne font pas ça).

 C’est un sujet plutôt tabou à Baltimore.

 Je vous conseille quand même le détour. Allez boire un coup au « Algiers », curieusement le Patron va chaque année passer ses vacances en Turquie, peut être va t il visiter de la famille ?

 

Iren-Nao


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