• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de John_John

sur La France a besoin d'une profonde réforme fiscale mais c'est maintenant ou jamais !


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

John_John John_John 22 juillet 2012 14:14

« Et qu’en est-il du libéralisme ? » >> C’est une bonne question, vu qu’on s’en éloigne de plus en plus, au fur et à mesure que tout se dégrade.

« c’est une doctrine qui mène à une rupture de fait avec l’égalité des individus » >> Dogme. Désolé, mais c’est un fait, ce qui empêche la mobilité sociale, c’est l’Etat, pas la liberté, et on comprend bien pourquoi. De plus, « l’égalité de fait » on lui fait dire ce qu’on veut. Une inégalité n’est pas forcément une injustice, elle peut être une différence tout au plus.

« Il suffit de prendre l’exemple des états unis, champions du libéralisme » >> LOL. Pas besoin de lire la suite, ça commence et c’est déjà faux. La dépense publique, la dette, l’ingérence fédérale et surtout le copinage entre big business et big government augmentent sans cesse depuis reagan. En d’autres termes, les US sont de MOINS EN MOINS libéraux. Allez y un de ces jours, et vous y découvrirais la même chose qu’en Europe : un welfare state, de la corruption, et la destruction des libertés, etc. L’antithèse du libéralisme. Des pays comme Hong Kong, Singapour, la Nouvelle Zélande, le Canada ou encore la Suisse sont plus libéraux que les US, c’est indéniable. 

« Il serait aussi judicieux de tirer les conclusions du libéralisme tel qu’il est appliqué depuis les années 80. » >> Même chose ici, ce qui est appliqué depuis les 80s, c’est la toute puissance des grosses corporations elles mêmes en collusion complète avec les gouvernement. Du capitalisme d’Etat, du capitalise de copinage, du « crony-capitalism », rien de libéral là dedans (et d’ailleurs les libéraux gueulent assez contre ces dérives !) ; il n’y a qu’à voir le secteur bancaire et financier et les « too big to fail », parfaite création antilibérale. A l’inverse, quelques secteurs peuvent se réclamer plus ou moins « libres (notamment Internet, même si c’est loin d’être parfait et qu’il est férocement combattu par les Etats) et comme par hasard ce sont ces secteurs qui innovent, qui permettent de la mobilité sociale, qui ont le moins de chômage, les plus hauts revenus, etc, etc.

 »Attention je sors le saint indicateur, j’ai nommé le taux de « croissance »« >> Pas pertinent : les libéraux se foutent de la croissance, seul l’Etat en a besoin pour espérer combler les déficits qu’il s’évertue à créer. Le libéralisme défend la liberté des individus, et rien d’autre. Il n’a pas d’agenda politique outre que la défense des droits individuels. Si certains individus veulent de la croissance, laissons les libres de croître dans le respect des droits des autres individus. Et inversement, si certains veulent décroître, qu’ils décroissent, c’est leur liberté la plus absolue. Le libéralisme ne promeut aucun modèle plutôt qu’un autre : il veut que les gens soient libres de choisir leur vie en dehors de tout dogme imposé de force. Que ce soit une vie de croissance ou non, à chacun de choisir. En soi, parle de croissance comme d’un indicateur d’une quelconque façon lié au libéralisme n’est donc pas pertinent. 

Pour finir, je rajouterai que si vous voulez créer votre propre société avec vos propres règles, votre propre modèle politique et social, etc, les libéraux vous dirons »libre à vous, tant que vous n’imposez rien de force à autrui« . Après tout, c’est de l’entrepreneuriat, l’expression basique de votre liberté individuelle. Le gouvernement, lui, vous fera foutre en taule. Cf l’expérience du liberty dollar. Choisissez donc bien : des individus libres ou des moutons au service de l’Etat tout puissant. La liberté ou la »sociale-démocratie" qui n’est ni sociale, ni démocratique, et tout sauf libre. 


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès