« »« » En revanche, il me semble que vous ne faites pas de distinction entre le principe d’intérêt et l’acception que le mot revêt de nos jours.
« »« »«
C’est exact.
Mon travail philosophique consiste toujours à dire, là où des gens différencient, séparent, trient, donc stigmatisent, qu’il n’y a que pareillitude.
Je sais donc forcément les différencitudes tant je les traite. Mais sans les dénier, je casse les couilles de ceux qui ne veulent voir que des différences
Exemple :
Un type dort avec une chèvre.
99,99% des gens vont dire qu’il éprouve des sentiments différents et seulement différents des gens normaux.
»Je ne peux pas permettre à ce malade d’invoquer l’amour qui est le sentiment que je vends à ma chérie (que j’appelle poussin-lapin-puce-poule)«
»Il est hors de question que je reconnaisse à Hitler d’avoir ressenti de l’amour pour ses femmes, pour sa nièce, pour son chien, parce que je pratique moi-même l’amour"
C’est là que j’interviens.
Si les gens sont ultra précis quand ils disent une différence, je passe en silence.
Mais quand ils partent d’une différence et qu’ils l’amplifient pour qu’il ne ressorte plus que de la différence, j’interviens.
Si je vois quelqu’un dire que les définitions de l’intérêt ont changé et qu’il se fonde sur quelques différences pour installer une théorie d’où il ressortirait du Bien d’un côté, du Mal de l’autre, sans m’attarder à les renier ces différences, je montrerais qu’il est possible de voir une absence de changement suffisamment significatif méritant une théorie de plus.
Tiens, en ce moment, il y a des gens qui stigmatisent les Roms. Or, j’imagine sans risque de me tromper, que ces stigmatiseurs défendraient la cause des Amérindiens ou trouveraient les Cow boys arrogants.
Alors, sans avoir besoin de repousser les points que ces gens stigmatisent pour lancer une théorie de karchérisation, je dis les similitudes entre Roms et Amérindiens.
Là où les gens s’efforcent d’inventer un terrain parfaitement dégagé de contradictions pour installer une théorie, je montre que la réalité est encombrée de motifs à hésiter.
En somme, je rappelle que tout le monde tue, au moins des pommes, produit des étrons puants et finit en putréfaction.
A suivre sur vos prochains papiers