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Commentaire de Éric Guéguen

sur L'impasse comme horizon


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Éric Guéguen Éric Guéguen 21 août 2012 18:25

@ easy :

À ce compte là, nous pouvons tout relativiser et trouver du même partout. Si Staline et Gandhi se valent, à quoi bon se lever le matin ?

Si votre remarque concerne quelque valeur absolue, i.e. valable de tous temps, en tous lieux, pour les siècles des siècles, si c’est là l’immutabilité dont vous parliez, je souscris.
Mais si pour vous un Athénien du IVe siècle et un Français du XXe sont interchangeables, j’aurais bien du mal à vous suivre.
Alors, certes, les donneurs de leçons sont pénibles, surtout lorsqu’ils serinent « c’était mieux avant » - ce qui n’est pas exactement mon cas - mais doit-on pour autant refuser de voir combien l’homme évolue d’un point de vue anthropologique ? Combien il perd d’un côté ce qu’il gagne de l’autre ? Combien le progrès est relatif ? Combien tout culte rendu au progrès de commande est fatalement voué aux désillusions ?

... Et c’est là, moi, que j’interviens : lorsque le citoyen lambda actuel perd de vue tout ce dont il a fait rapidement son deuil pour davantage de confort, et qu’il en vient à espérer le retour de certaines choses, je lui susurre : ça a un coût, et il va falloir en rabattre. Le bien commun, c’était finalement pas mal, et pour le reconquérir, il faudra inévitablement être un peu moins centré sur SA personne, sur SES droits, sur SON pouvoir d’achat, sur SA retraite, sur SA carte Vitale, etc. Bref, il faudra tôt ou tard ne plus compter sur SES représentants : se sortir les doigts, et mettre la main à la pâte.


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