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Commentaire de Furax

sur Vingt ans après la mort de Thomas Sankara : « on peut tuer un homme mais pas ses idées »


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Furax Furax 19 octobre 2012 14:31

@lionel,
Vous dressez un tableau bien sombre de la Haute-Volta, pays d’incultes soumis au pouvoir tribal.
Faux.
A l’époque du Président Lamizana, tous les paris politiques et toutes les tendances syndicales éraient autorisées. Même le Parti Communiste Internationaliste qui était interdit en ...France. La vie politique était très intense mais très tolérante.
Je vous rappelle, pour rire un peu, que Yaméogo fut réélu avec 97% des suffrages. Quelques semaines après, les rues de Ouaga étaient envahies d’une foule en colère portant les pancartes : "NOUS SOMMES LES 3% !!!.
Par ailleurs, la popularité de Sankara est bien plus grande à l’extérieur qu’au Burkina. Les gens du pays ont peu apprécié la politique d’intolérance (contrairement au passé !) et de délation.


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