"L’application
du droit requiert un certain nombre de conditions", dixit MUSAVULI.
Ne faudrait-il
pas rappeler que selon P. R. Prosper (Procureur au TPIR de 1996 à 1998 ; »sorteur",
avec Kofi Annan, de Boutros Boutros Ghali en 1997 ; Ambassadeur Itinérant Extraordinaire des États-Unis pour les
crimes de guerre de 2001 à 2005 ; « sorteur »,
avec Gérald Gahima, de Carla Del Ponte des TPIR et Y en 2003, ,Avocat de Paul
Kagamé dans la « plainte d’Oklahoma » en 2011, membre du bureau de
conseil juridique Arent Fox), les Tribunaux Pénaux Internationaux ne sont que des
instruments au service de la « politique ». Donc, le dilemme
« »La Paix tolérant l’Injustice« ou la »Justice fauteur de
Guerre« » n’existe pas pour cet éminent membre de la communauté
internationale. La guerre et l’injustice seraient-elles inévitables dans la
logique de la prévention des agressions ? Seraient-elles une nécessité culturelle
de la civilisation judéo-chrétienne qui vise à la légitime défense préventive ?
« Si vis pacem, para bellum ». « L’attaque est la meilleure défense »."Les conditions requises à l’application du
droits pourraient-elles être réunies ?"
Dès lors que les
Bill Clinton, Madeleine
Albright, Bill Perry, Colin Powell, Dick Cheney, George Bush, Suzan Rice, Brian
Atwood, Antony Lake, Pierre Richard Prosper, , Kofi Annan, Romeo Dallaire,
Louise Arbour, Tony Blair, Louis Michel, Etienne Davignon, Bill Gates, Howard Schultz, David J. Rothkopf, John M. Deutch, John Shalikashvili, Bernard Kouchner, etc, etc…..risqueraient
d’être impliqués dans une procédure à la CPI (procédure à l’issue plus
qu’aléatoire), tout espoir doit être abandonné »pour l’application du droit……">i>
Même une « Commission Vérité Réconciliation »
ne peut conduire, pour être efficace, qu’à la présentation de l’histoire de la "génocidogenèse
rwandaise" sous un jour qui en révélerait l’effroyable vérité, celle d’une
réalité indicible et insupportable. Tous les acteurs impliqués y défendraient,
in fine, leurs intérêts personnels sous couverts « d’intérêts stratégiques ». Car ceux qui se poussent au
portillon de la succession de Kagamé en savent autant que lui sur les prémices
du génocide, sur les conditions du « backing » que les alliées du FPR auraient
fourni et sur les détails de l’exécution des « basses œuvres ».