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Commentaire de ffi

sur Qu'a donc découvert ce jeune de 15 ans avec des calculs sur les galaxies ?


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ffi ffi 8 janvier 2013 14:01

Je travaille dans les antennes.
Dans ce cas, la notion de photon n’a aucun sens.
Il faut monter en fréquence (diminuer la longueur d’onde) pour commencer à trouver un comportement de type photonique.

Le photon gamma, c’est un dipôle position/électron (positronium)
Créer un rayon gamma implique de faire tourner d’un tour ce dipôle.
Si tu ne tourne pas (assez), il n’y a pas de rayon gamma,
si tu tourne d’un tour, il y en a une période,
si tu tourne de 10 tours, il y en a 10 périodes,
si tu tourne de x tours, il y en a x périodes.

Pour le reste, pour la propagation :

D’une part c’est lié à la constante de Planck telle qu’utilisée dans la modélisation du corps noir, le « vide » agit comme un « filtre » et ne laisse donc pas passer systématiquement toutes les fréquences.

D’autre part, si le « vide » a la capacité de se polariser électriquement et magnétiquement en certains points, c’est à dire qu’il s’y crée des dipôles, cependant, face à un signal de faible puissance, il est évident qu’il ne peut pas se polariser partout, mais seulement en certains points, d’où l’aspect granulaire.

Quant à l’expérience de Michelson :
Il faut en revenir au dévoloppement de Poincaré sur la relativité, car étant le véritable auteur, il explique correctement ses hypothèses et ce qu’il fait. Poincaré part du principe qu’il y a un éther, selon la conception de Lorentz, ou même Fresnel, et que cet éther est corps, d’une certaine substance, distincte de la matière ordinaire, qu’il est fixe, et non sujet au mouvement (on peut envisager qu’il soit partiellement entraîné)
 
Mais si l’on considère que l’éther n’est pas un corps en tant que tel, mais que sa « substance », est en fait l’état d’une matière (dense ou très peu) polarisée (plus ou moins), et que la lumière est la propagation d’un mouvement de cette polarisation à travers les corps, nous ne nous plaçons plus dans l’hypothèse de Lorentz.

Cette modification de conception au sujet de l’éther, similaire à ce qui fut fait au sujet du fluide calorique, permet d’expliquer la raison pour laquelle l’expérience de Michelson fut négative, puisque les dipôles dans la matière sont par défaut statiques, ou du moins liés dans une dynamique nécessairement cohérente (qui se maintient tel à la vitesse de la lumière).
 
La mise en cohésion entre les dipôles de l’atmosphère de la terre et ceux de l’espace interplanétaire se fait à la frontière haute de l’atmosphère, cela n’a pas lieu au niveau de l’interféromètre.

Il n’y a donc pas besoin d’envisager la contraction de Longueur des bras de l’interféromètre.
Par conséquent, les formules relativistes sont inutiles pour expliquer l’expérience de Michelson.
 
Cependant, dès que l’on veut transmettre des ondes d’ici à au-delà de l’atmosphère terrestre (et vice-versa), là il faut bien prendre en compte la modification des longueurs d’ondes et fréquences provoquée par la propagation dans des milieux de polarisation changeante (cf propagation d’une onde dans un plasma)
 
Bref, soit on conçoit un éther fixe, en tant que corps d’une substance distincte de la matière ordinaire, et alors, pour expliquer l’expérience de Michelson, il faut envisager une contraction des bras de l’interféromètre.
 
Soit on conçoit l’éther en tant qu’état de polarisation de la matière ordinaire, naturellement liée à celle-ci, et donc il est flagrant que l’expérience de Michelson ne peut rien montrer du tout...
 
La relativité repose sur la première conception de l’éther, celle de Lorentz.
Einstein choisit de ne plus parler de l’éther, mais ses citations montrent bien qu’il le considère toujours tel qu’il est considéré par Lorentz.
 
Or moi je ne trouve pas du tout inutile de réfléchir au concept de l’éther, ceci pour le définir correctement. Est-ce un corps d’une substance exotique ? Est-ce un état particulier d’une substance usuelle ? Il est clair que de la manière de concevoir l’éther, découle des conceptions théoriques radicalement différentes.
 
On peut prendre l’exemple historique du fluide calorique.
Carnot l’imaginait tel un corps fluide, d’une substance particulière.
Clausius a préféré imaginer la chaleur comme la variation de l’état d’entropie d’un corps.
 
Ainsi pour l’éther :
Fresnel l’imaginait tel un corps fluide, d’une substance particulière.
Je préfère l’imaginer comme la variation de l’état de polarisation d’un corps.


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