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Commentaire de Walid Haïdar

sur Une journée au coeur du 36e #congresPCF


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Walid Haïdar 9 février 2013 15:25

il n’y a aucun double jeu mon brave. Le double jeu, c’est celui de ceux qui disent une chose avant la campagne, et en font une toute autre après les élections.


Les communistes ont voté à 70% la motion majoritaire, ce qui veut dire que les militants sont massivement pour la ligne de résistance face aux politiques d’austérité.

Il y aura donc tout naturellement des alliances locales avec le PS, mais au cas par cas. De toutes façons ça fait 3 ans que vous (les gens du PS, les premiers sceptiques du PC, les gens du NPA...) nous expliquez le FdG est sur le point de craquer, et ça fait 3 ans que vous avez tord, et que la cohésion du FdG se renforce.

Aujourd’hui le PG dialogue avec EELV qui pourtant a jeté bien des pierres à Mélenchon pendant la campagne alors que ce dernier et le PG n’ont jamais attaqué Eva Joly et l’ont même défendue.

Bref, le front de gauche est non seulement plus fort, mais étend de plus en plus son champ de dialogue politique.

Comme d’habitude, vous ne comprenez rien à cet objet politique, et vous verrez aux municipales que la ligne d’autonomisation des élus locaux du PC par rapport au PS est loin d’être perdante. Être colistiers avec le PS n’est pas forcément une affaire voyez-vous, et le sera encore moins dans la tête des gens en 2014 vu la politique menée par ce dernier.

Si les cocos se maintiennent en gagnant en autonomie, c’est déjà une énorme victoire pour le FdG, s’ils gagnent des localités alors que le PS discrédite l’ensemble de la gauche, c’est magnifique.

Mais si vous n’arrivez même pas à comprendre que cette mention à 70% annonce une véritable offensive du PC dans le cadre du front de gauche, pour débouter le PS de son statut de parti dominant à gauche, on ne peut plus rien pour vous.

Avec l’élection de Hollande, on vous a donné à la fois la chance de convaincre et l’occasion de périr politiquement. Vos choix politiques déciderons de votre avenir politique, et c’est le peuple qui tranchera. En Grèce, on a vu ce que ça a donné, alors que Syriza n’était pas du tout aussi puissant que ne l’est le FdG, à la base. La situation économique n’est pas aussi dramatique qu’en Grèce, et ne le sera probablement pas en 2014, mais vous ne devriez pas croire que vous êtes installé pour l’éternité sur le trône de la plus grande force politique de gauche en France : tout cela peut tourner très vite, et de plus en plus de monde au PC le comprend, peut-être même une majorité, en témoigne les 70% en question.

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