Forrest, comme trop souvent tu nous mélange le faux et le vrai, en triant dans ce qui t’arrange... ça nuit à ta démonstration.
Personne n’a jamais prétendu que faucher quelque hectare de maïs était « le crime le plus pendable ». Mais menacer et intimider les agriculteurs, qui n’ont pas la puissance de MacDo, avec recidive, ça vaut largement les 4 mois, ça oui. Même si d’autres tribunaux, dans d’autres situation, ont accepter le « péril imminent ».
Si la France n’a pas transposé les directives, ce n’est pas parce qu’elle limitent les OGM, c’est au contraire parce qu’elles les autorisent, et parce que le climat politique est tellement destestable autour de cette question, grace à Bové et ses séïdes, que ça devient de la bombe qu’on préfère refiler au gouvernement suivant...
Des militants de la FNSEA ont été condamnés à de la prison ferme. Pas beaucoup, pas toujours à très bon escient, et certainement pas assez au regard des dégâts (le célèbre incendie du parlement de Rennes, par exemple), mais le cas existe (en général, les autres syndicats sont d’ailleurs restés solidaires). Mais évidemment pas dans l’affaire du bureau de la ministre de l’environnement, où la douzaine d’agriculteurs n’a fait que passer en rigolant et sans trop savoir quoi faire, vu qu’il n’avait pas du tout prévu de pouvoir aller jusque là, sans rien saccager du tout (ce sont des beaucerons qui ont fait le coup, pas des viticulteurs languedociens...) ; en fait de « saccage », il n’y avait que quelques pots de fleurs et lampadaires renversés par les CRS dans leur « ferme intervention », pas de quoi fouetter un chat...
Bové, honnete ? Non, outre sa violation de la loi, il est au contraire profondément malhonnete ; c’est un tricheur au petit pied, un Chirac sans le talent (en truandage) et sans l’occasion, mais un Chirac quand même. Un « éleveur » qui n’est jamais sur sa ferme. Depuis qu’on parle de lui je pense qu’il rève d’un destin politicien ( modèle « dictateur qui se croit éclairé »), pas d’un destin syndical ; la confédération paysanne en a fait le constat, elle l’a (amicalement) écarté.