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Commentaire de Pale Rider

sur Pierre Mauroy ou la nostalgie des folles années Mitterrand


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Pale Rider Pale Rider 11 juin 2013 09:18

Cher Sylvain, 

lorsque j’ai appris la mort de Pierre Maurois, qui n’était pas surprenante, j’ai été néanmoins pris au dépourvu... par une vague de chagrin et d’émotion intenses. Je ne m’y attendais pas. Quand, ensuite, j’ai entendu les hommages unanimes, de tous les partis, et même de gens aussi peu recommandables que Copé (ils semblaient tous sincères), j’ai commencé à comprendre. Ce que j’avais ressenti du bonhomme, auquel je ne m’étais pas intéressé plus que ça, était juste. C’était un de « ces chênes qu’on abat », un des derniers géants vaincu par la mort, comme ça nous arrivera à tous, après une vie extrêmement cohérente. Pas sans torts, évidemment, pas sans ombres, mais avec une sincérité et une constance qui lui font mériter, vraiment, le qualificatif de socialiste. Quand on pense que, dans ce même parti, il y a des gens aussi peu socialistes et aussi peu admirables (j’emploie des termes prudents...) que DSQ, Cahuzac ou même Désir, on saisit la violence du contraste !
Que nous reste-t-il maintenant ? AU PS, Delors et Rocard, vieux sages respectables ; peut-être Sapin, et, sauf oubli, c’est à peu près tout. Et au MoDem, Bayrou et Lassalle.
Mandela va mourir. Et nous, en France, avec la disparition de Maurois, nous nous demandons s’il va nous rester quelques dirigeants capables de remettre notre pays dans le droit chemin de la droiture (semi pléonasme volontaire), ce qui est le préalable à toute politique ayant la moindre chance de succès.
Quant aux admirateurs de Pierre Maurois, qu’ils cessent d’être saints par procuration, et qu’ils prennent modèle.
Merci pour cet article.

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