« Nous regardions alors au loin, confiants en l’avenir, certains de l’avènement prochain d’une humanité où l’altérité ne serait plus perçue comme un danger mais tel un promoteur universel de paix. »
C’est le genre d’erreur grossière qu’on commet quand on ignore ou qu’on refuse de croire que l’homme est fondamentalement un animal tribal et territorial.
« Nous refusâmes, certains sans états d’âme, le vivre-ensemble. Chaque jour moins collectifs, chaque jour plus « perso », nous contribuâmes de la sorte à empêcher l’émergence d’une réelle communauté vivante universelle. »
C’est un comportement tout à fait naturel et normal, de la part d’un animal tribal et territorial, mais on se rend bien compte qu’il faudra du temps pour que cette réalité du vrai monde recommence à être prise en considération dans la réflexion politique.