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Commentaire de Luc-Laurent Salvador

sur Conclusions concernant l'accueil de l'élève agresseur sexuel à l'école


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Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 11 février 2014 16:43

Reprenons votre notion d’alarme.
Tony est passé à l’acte.
Il a lancé l’alarme.
Il a été interrogé, écouté par un(e) psy qui l’ont amené à se raconter.
Il a été placé, il est passé devant le juge et...
finalement il revient à l’école.
Le fait qu’il continue son comportement prédateur n’est plus selon moi une alarme, mais la simple (compulsion de) répétition d’un comportement qu’il a eu le malheur de découvrir d’une manière ou d’une autre.
Grâce au cadre d’éducation démocratique mis en place, l’équipe enseignante lui a appris la meilleure chose qui pouvait lui arriver : reprendre le contrôle de lui-même.
Bien sûr, il ne faut pas verser dans un excès d’optimisme car des rechutes sont toujours possibles mais quoi qu’il en soit, je trouve cela extrêmement satisfaisant, et bien que je suppose qu’il a tous les suivis nécessités par sa situation, je ne suis pas sûr qu’ils aient des effets remarquables (quoique je ne peux exclure qu’ils y aient contribué).
Entre nous, j’ai quelques réserves sur les suivis psy réalisés en centre spécialisés. J’en ai connu des lamentables à force d’inefficacité. C’est un peu la loterie et je trouve que Tony a eu de la chance d’être tombé sur cette équipe enseignante qui a su le respecter comme je l’ai rarement vu.

Bon, je m’arrête là en vous rappelant que tout élève est en position de demander à parler au psychologue scolaire pour être écouté, aidé, protégé et que ce dernier s’il ne peut ensuite assurer un suivi, saura lui proposer les relais extérieurs à l’école, tous gratuits, qui sont à sa disposition.

Donc laissez tomber votre cauchemar, il n’a pas lieu d’être.


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