Quelques mots avant de passer à
autre chose. Merci pour ces échanges
instructifs. A contrecœur, j’utilise un pseudo car le bon sens est la chose du
monde la moins partagée et pour d’autres raisons.
Je pense que ceux qui
écoutent AS cherchent des réponses et en trouvent. AS vient d’expliquer sur ER les circonstances de l’histoire récente qui a pu troubler
certaines personnes. Regardons-le jusqu’au bout : exercice louable de
sincérité et de transparence. On n’apprend d’ailleurs rien de vraiment nouveau.
Il rappelle que la façon de réagir à cet épisode privé manifeste la
mainmise des grilles anglo-saxonnes néo-protestantes dans l’esprit des
français. Pourquoi s’en étonner ? Combien sommes-nous en effet à avoir été
gavés depuis notre enfance par des séries américaines ?
De plus, la façon de réagir à ce genre d’épisode semble manifester que le
système fabrique efficacement des schizophrènes. Les mêmes qui étaient prêts à
revoter socialistes (ou UMP et tous les autres partis établis), comme ils le font depuis qu’ils ont 18 ans,
autrement dit pour les partis qui ont soutenu DSK jusqu’à l’obscénité,
se donnent bonne conscience en médisant (ou calomniant) le grand méchant Soral.
Soral apporte un décryptage réaliste, objectif et « sourcé »,
sur les arcanes des pouvoirs parisiens. Une réinformation libérante. L’idolâtrie
des élites marchent bien : est-ce cela la démocratie exemplaire française ?
Par tous ces montages diffamatoires, Soral paient ses analyses décomplexées de
ces tartuffes car il commence à avoir une audience politique efficace, c’est-à-dire
qui touche un grand nombre. Avec RecNat en perspective.
C’est ça la démocratie : on échange des analyses sans se soumettre
aveuglément à des gens qui prétendent penser à votre place. En outre, il y a là,
peut-être, un malentendu : doit-on attendre un messie en politique ?
Ne sommes-nous pas plutôt là dans un registre religieux ? Il ne faut pas
attendre un renouvellement de la face de la terre de la part d’un être humain
par définition perfectible. Il ne prétend pas avoir raison sur tout mais il dit
se tromper peut-être moins souvent que les autres. Mais chacun apporte sa part
de souffrance, d’engagement, de sacrifice à dévoiler quelques vérités salutaires.
Mais sans doute faut-il avoir un peu lu, n’être pas trop myope, et avoir
encore un peu le sens de la grandeur d’âme, pour rendre à Soral ce qui revient
à Soral (si on me permet cette expression un peu audacieuse).
Je suis nouveau sur Agora Vox, site qui m’apporte beaucoup, mais je dois
reconnaître que certains intervenants font preuve d’un manque de jugement très
étrange. J’ai repéré au moins deux « flameurs » qui empêchent la
réflexion : Robert Gil et Sampiero. Bon, Massada, c’est autre chose mais
il a le mérite d’annoncer la bannière.
La grande victoire de la sophistique actuelle, c’est d’éluder le terrain
de l’argumentation rationnelle et objective pour personnaliser tout discours en
fonction de ses critères émotionnels. Nous sommes dans le combat des
représentations : à chacun de faire un travail objectif pour avoir les bonnes
définitions du réel et non pas se laisser mener par les sophismes mainstream.