"Tout être humain doit suivre honnêtement sa conscience droite avec l’intention de rechercher la vérité et de lui obéir. Notre rencontre atteste seulement, et c’est là sa grande signification pour les hommes de notre temps, que, dans la grande bataille pour la paix, l’humanité, avec sa diversité même, doit puiser aux sources les plus profondes et les plus vivifiantes où la conscience se forme et sur lesquelles se fonde l’agir moral des hommes. "

Voilà, tout est dit.

Il est bien question d’obéissance, de devoir, de bataille, d’une seule vérité.

Et dans la grande bataille pour la paix, ceux qui ne suivent pas leur conscience droite, d’après ces hiérarques, doivent être voués aux excommunications, charias, et autres anathèmes, au nom bien sûr de la paix universelle.

En République, en démocratie, on obéit à la loi qui est votée par les représentants des citoyens, le reste relève de la conscience individuelle et n’est soumis à aucun dogme, sauf libre volonté de la personne.

La laïcité est la seule réponse aux meurtres des prosélytes.

Car même les pires barbares islamo-fascistes, même Boko Haram dans ses massacres ignobles, ont le sentiment d’exterminer au nom du bien, de leur vision délirante du bien. Et sont convaincus d’être des vecteurs de leur Dieu qui œuvrent au nom du bien, d’un Bien devenu l’Absolu, qui doit être défendu contre toute atteinte.

SI pour un islamo-fasciste la musique représente le mal, assassiner le musicien est le bien suprême. C’est là que s’installe la barbarie la plus féroce, être convaincu sans esprit critique que l’on est du côté du Bien Absolu.

On ne connaît, on ne connaitra jamais la vérité, on peut simplement s’efforcer de la chercher, en sachant qu’on ne la trouvera jamais. Les sciences l’ont compris, pas les religions, comme d’habitude en retard sur les progrès humains.

Ce que nient ces religions, c’est tout simplement la liberté de penser, l’esprit critique, comme autrefois ils ont empêché l’expression de Galilée, ou de Giordano Bruno.

L’église catholique s’est détachée de la Sainte Inquisition, les musulmans doivent se détacher des théotanatocrates. Les deux doivent encore faire un effort sur la liberté et l’égalité des femmes.

Il le faut pas oublier que les religions sont une affaire d’hommes de pouvoirs, pas de mystiques emplis de spiritualité. Elles portent en elles les tares de leur duplicité.