Merci, effectivement les épreuves du concours sont des épreuves de sélection, cela dit, pour s’inscrire au concours il faut justifier soit d’un diplôme correspondant pour le concours externe, soit d’une ancienneté de plusieurs années dans un grade inférieur pour le concours interne.
Parmi ces candidats, le premier écrémage a lieu sous forme d’épreuves écrites. Celles-ci font appel aux qualités rédactionnelles des candidats, ou encore sont réalisées sous forme de QCM. On note que beaucoup déplorent la lourdeur des connaissances en droit requises pour réussir ces épreuves. Personnellement je pense normal d’exiger des agents publics qu’ils aient un minimum de connaissance du droit, droit des marchés publics, règles de sécurité incendie, sanitaire, etc...
Et puisque sélection il doit y avoir, ces critères me semblent plausibles.
Le second écrémage se fait par une épreuve d’entretien avec un jury, composé d’élus et de fonctionnaires territoriaux. Tous les places au concours ne sont pas nécessairement « pourvues » par le jury. Et à l’oral les mauvaises notes 4, 5, 6 sur 20 ne sont pas rares. Il arrive donc fréquemment, comme les statistiques que j’ai cité dans une autre réponse le montrent, que finalement on aie moins de lauréats que de postes annoncés, le jury ayant considéré lors des épreuves orales que certains candidats, malgré leur réussite aux épreuves écrites n’étaient pas aptes à exercer les fonctions auxquelles ils prétendaient.
Une bonne part de candidats sont des contractuels en poste et disposent des formations nécessaires mais se présentent 2, 3 ou 4 fois avant d’être reçus.
Donc tout à fait, les compétences professionnelles ne s’acquièrent pas en préparant un concours, mais, les écoles et cursus universitaires existent et les candidats qui n’ont ni les cursus ni l’expérience appropriée n’ont quasiment aucune chance de réussir les concours.