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Commentaire de Jean Marine

sur Le FN : le meilleur ennemi du PS


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Jean Marine Jean Marine 11 mars 2015 12:19

Mitterrand 2.0 ?
 
Je ne le pense pas, le contexte a énormément changé. Si je devais résumer mon propos, leur « création » leur explose au nez.
 
Longtemps camouflée par les médias, Tonton et ses acolytes avaient à l’époque élaboré une stratégie pour faire diversion sur le virage néolibéral pris par le parti socialiste en 1983 avec le tournant de la rigueur. Une France aspirée dans le processus de globalisation avec les étendards socialistes que sont Jacques Delors et Pascal Lamy (Acte unique, Maastricht, OMC...).
 
C’est là que les stratèges se sont souvenus du discours de George Marchais à Montigny-les-Cormeilles en 1981, le premier secrétaire du parti communiste français. Il y dénonçait le début d’une immigration massive et ses conséquences désastreuses sur la classe ouvrière. Ne pouvant diaboliser leurs alliés communistes, le FN a été médiatisé pour porter ce discours. La pirouette socialiste l’a transformée en propos xénophobe, raciste et fasciste. Le tour de passe-passe s’appuyait sur la création de SOS racisme en 1984 (Attali, Dray, Désir, BHL, Halter, UEJF...). La LICRA et tous les crétins de gauche se sont chargés de judiciariser les opinions avec la lutte contre le « lepénisation des esprits ». Le parti socialiste s’est trouvé un électoral tout neuf pour remplacer la désertion des couches populaires.
 
La manœuvre présentait un autre bénéfice pour le PS. Faire monter le FN en le diabolisant interdisait toute alliance avec la droite républicaine pour éviter la bérézina aux législatives de 1986. Cette tactique a fonctionné pendant plus de vingt ans avec le front républicain, autrement dit l’alliance des obédiences maçonniques de « droite » et de « gauche ».
 
Leur « création » leur explose au nez, car comme je l’indiquais dans mon commentaire précédent, chaque Français dispose à présent du recul nécessaire pour constater les échecs des politiques menées par les deux partis de gouvernement.


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