@Le p’tit Charles
Désolé mais je suis obligé de reprendre, ayant participé un
moment a la défense du personnel d’UTA spolié des effets de la fausse vente.
UTA n’a jamais été en
faillite
UTA n’était pas en faillite, bien au contraire, c’est Air France
qui était malade, et bien en plus.
Mais voila après des fanas d’aviation qui étaient aux
commandes d’UTA, il y a eu un certain Jérôme Seydoux, qui avait financé une
partie de la campagne de Mitterrand.
UTA en plus de sa flotte plus moderne qu’AF (747-300 747-400
avant AF) avait en commande 6 A
340 et 1 B 767-300 et en plus des 2 B 767-200 et des B 737-300 en location
UTA avait également une compagnie Charter Aéromaritime,
presque déjà en lowcost.
Et AF toujours aussi mal géré avait oublié de passer des
commandes pour renouveler sa flotte.
Comme Le gouvernement de l’époque à refusé certaine ligne a
J.Seydoux, celui-ci pur « capitaliste » qui n’en avait que foutre de l’aviation, à accepté de vendre UTA, et AF qui a l’époque n’avait
pas les moyen d’acheter UTA, c’est bien avec l’argent du contribuable que UTA a
été acheté.
Mais, car il y a un mais : UTA était une société à participation ouvrière, et là le Hic !
Le problème posé à Air France (par les idiots qui n’avait
pas étudié les statuts d’UTA) par l’absorption de I’UTA, était l’existence de
la Coopérative de Main-d’Œuvre, qui l’aurait obligée à payer au personnel d’UTA
15/90e de la valeur de liquidation de l’UTA
Le 29 décembre 1992 par un jeu d’écriture pour ne pas payer la CMO, c’est
UTA qui a acheté AF, et la nouvelle compagnie a changé de nom pour être Air France.
Par la même occasion AF à bénéficié des commandes d’avion
neuf d’UTA
Quelques explications ici :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Union_de_transports_a%C3%A9riens
http://referentiel.nouvelobs.com/archives_pdf/OBS1315_19900118/OBS1315_1990 0118_068.pdf
Et toute cette magouille c’est ce Michel Rocard (qui était à
la manœuvre) qui a permis a J.Seydoux de ce voir remboursé de son aide financière.
Dans la manip 1 milliard c’est envolé.
La vente d’UTA à AF à prix bas, c’était renvoyer l’ascenseur
au camarade milliardaire Seydoux.