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Commentaire de colere48

sur Erdogan est-il en train de gagner la guerre ?


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colere48 colere48 21 octobre 2015 23:21

La rumeur enfle : Merkel serait activement poussée vers la sortie par un nombre grandissant de cadres gouvernementaux allemands. Sa politique d’ouverture totale des frontières est en train de mener rapidement le pays au bord d’une crise sanitaire et sécuritaire inédite

Si aucun cadre de la CDU (centre-droit) ne demande encore publiquement la démission de la chancelière, il n’en va pas de même en privé.

Angela Merkel paie là le prix de sa position délirante, arrêtée à la fin de l’été, en faveur d’un accueil sans restriction de tous les migrants musulmans

Deux mois plus tard, ce sont plus de 300 000 nouveaux migrants par mois qui se précipitent dans le pays. Et le flot, loin de se tarir, se gonfle toujours plus. Conséquence prévisible de l’énorme appel d’air engendré par les déclarations de la chancelière allemande.

Merkel fait désormais face à deux possibilités inconciliables. Premièrement, ne pas édifier de mur de sécurité et devoir gérer un flux de 300 000 de migrants par mois, sans plan d’accueil ni infrastructures alors que l’hiver se rapproche. Ceci alors que les cas de viols et d’affrontements interethniques se multiplient.

Ou, deuxièmement, admettre la nécessité de bâtir un mur de protection et ainsi reconnaître, en moins de trois mois, que la politique de Viktor Orban, jugée par Merkel comme “honteuse”, “irréalisable” et “vouée à l’échec” était en fait la seule possible. Un renversement politiquement intenable compte tenu des positions affichées depuis deux mois par la chancelière.

En Allemagne, le premier à avoir décidé de ne pas attendre le naufrage pour prendre ses distances est le président de la CSU, parti bavarois associée à la CDU allemande, Horst Seehofer. Ce dernier, Premier ministre de Bavière, a annoncé entrer en sécession et vouloir discuter directement avec Moscou des problèmes géopolitiques à l’origine de l’immigration. Il a aussi rétabli d’autorité les contrôles à sa frontière, sans attendre l’accord de Merkel

Autres conséquences graves pour Berlin, européennes celles-là, Angela Merkel est devenue la cause principale d’une crise politique majeure en Europe, aux ramifications continentales.

Ses positions aussi irréalistes que radicales ont, en quelques semaines, désarticulé l’Union Européenne. La Hongrie, sous l’égide de son Premier ministre Viktor Orban, a sonné la révolte contre ce qui est vécue comme une politique suicidaire imposée à l’Europe par la chancelière.

Si Merkel a séduit quelques milliers de journalistes acquis au droits-de-l’hommisme à Paris ou Berlin, les opinions publiques du continent ont tiré d’autres conclusions.


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