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Commentaire de scylax

sur JE SUIS WIAM BERHOUMA


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scylax 7 février 2016 19:54

Bien sûr que l’on nous donne une image d’un Islam rétrograde. Et pourtant, prenons l’exemple de l’homosexualité.

A Paris, jusqu’aux années 1950, des bars fréquentés par les « sidis » aux bains maures , des vespasiennes de la porte de la Chapelle aux bals de Montmartre ou de la Montagne Sainte-Geneviève, la cartographie de la scène homosexuelle recouvrait alors, en grande partie, celle de l’immigration maghrébine. 

Quant à Tanger, ville marocaine à statut international, dans les années 1950, elle était qualifiée de métropole mondiale de l’homosexualité.

Et c’est une banalité de dire que les homosexuels masculins sont très nombreux dans les milieux politiques pro-arabes et autres intellectuels fascinés à divers titres par le monde arabo-musulman. Commençons par ceux qui nous ont quitté.

 

Pierre Loti,  écrivain français. Les frères Goncourt évoquaient Loti en disant de lui : « Cet auteur, dont l’amante, dans son premier roman est un monsieur ».

Ernest Psichari,  lieutenant français. Il séjourna trois ans en Mauritanie, où il exprima son admiration pour le corps des jeunes Maures, comme celui de Mohammed, « souple et mince comme un jeune palmier ».

André Gide,  écrivain français, compagnon de voyage d’Oscar Wilde, notamment à Tanger.

Lawrence d’Arabie, aventurier anglais et promoteur d’une unité arabe sous les Hachémites.

Hubert Lyautey, maréchal de France, gouverneur du Maroc. 

Louis Massignon,. grand arabisant et islamologue français.

Jacques Benoist-Méchin, historien français et politicien vichyste, proche de plusieurs chefs d’Etat arabes. Il a été invité à un anniversaire d’Hassan II.

Henri de Montherlant,  écrivain d’extrême-droite. Ses pérégrinations autour de la Méditerranée l’ont amené à Alger et à Tunis. Dans « La Rose de sable ,. Il exprime sa pitié pour “ nos indigènes musulmans, sans armes, sans presse, sans puissance civique ni politique ”.

Daniel Guérin, militant libertaire. Il disait qu’après la Seconde Guerre mondiale, les Algériens immigrés offraient une disponibilité sexuelle que n’avaient plus les ouvriers français. 

Jean Genet, écrivain pro-palestinien obsessionnel, sacralisé par Sartre. En 1982, il écrivit « Quatre heures à Chatila », ode à la Palestine.

Roger Peyrefitte,  écrivain français pédophile. Il publia en 1954 « Le petit Arabe », dans la revue Arcadie, no 1.

Oscar Wilde, écrivain irlandais. Après sa virée sexuelle à Tanger avec son giton André Gide, il proclamait que les pays musulmans sont un paradis pour les pédérastes et vantait les talents d’un certain adolescent marocain qui l’avait comblé.

E. M. Forster,  écrivain anglais. Travaillant pour la Croix-Rouge en Égypte en 1916, il tomba amoureux d’un jeune Égyptien de 17 ans, Mohammed el-Adl, qui mourut prématurément en 1922. 

Joe Orton,  écrivain anglais. Il séjourna en 1965 à Tanger

William Burroughs,  écrivain américain. Il parcourut l’Afrique du Nord, avant de séjourner à Tanger, au Maroc de 1954 à 1956. 

Paul Bowles, écrivain américain,. A 37ans, il s’installa au Maroc définitivement. 

Truman Capote,  écrivain américain. Il séjourna à Tanger en 1949

Allen Ginsberg, écrivain américain. Il séjourna à à Tanger en 1957

 

Parmi les individus encore vivants on note :

Gabriel Matzneff,  écrivain français pédophile assumé. Il va jusqu’à dire après le 13 novembre 2015 : « On est accablé par la médiocrité petite-bourgeoise, l’insignifiance des propos tenus par les survivants de cette « génération Bataclan ! »

Thierry Meyssan, activiste français d’extrême-droite complotiste. C’est un agent d’influence de l’Iran et de la Syrie baathiste.

Thierry Schaffauser, prostitué français, co-fondateur du Strass (Syndicat du travail sexuel). Il publie le 03.08.2014, une pétition : « Gays pour une paix juste en Palestine, contre le racisme et l’islamophobie ».

Philippe de Saint-Robert,  écrivain français gaulliste jurassique. Il fait partie du jury du prix Palestine-Mahmoud Hamchari.

 



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