La lettre du Front National :
En France, contre la France,
l’offensive islamiste est désormais permanente. A côté de sa face la plus
violente et radicale, exprimée par le djihadisme et les attaques terroristes,
existe aussi une face plus lancinante et militante. Celle qui tente et teste,
celle qui avance à mesure que la République recule, celle qui vise peu à peu à
faire prévaloir des préceptes politico-religieux sur nos lois communes. Celle
qui nous rappelle que pour les islamistes – quelle que soit leur tendance,
quelles que soient leurs méthodes – le but reste l’application de la charia, la
loi islamique, et son extension à l’ensemble de notre société.
N’en déplaise à ceux qui minimisent les faits – tout comme d’autres
minimisaient le port du hijab lors de la première « affaire du voile » voici
plus de 25 ans – nous sommes face à une offensive extrêmement pernicieuse,
profondément politique. Rappelons tout de même que les défenseurs du port du «
burkini » prétendent l’ériger en symbole de l’émancipation individuelle et de
la liberté de la femme ! Dans un retournement pervers, les valeurs des Lumières
se retrouvent convoquées au service de l’obscurantisme le plus total.
Pressés par la légitime émotion populaire, certains maires ont pris des arrêtés
municipaux. Dans leurs arrêtés, certains arguent de la défense de la laïcité et
d’autres simplement de l’ordre public, les deux principes étant quoi qu’il en
soit fondamentalement liés. Pour autant, ces arrêtés apparaissent
symptomatiques de l’ex-UMP, prétendant éteindre l’incendie après avoir soufflé
sur les braises ! On ne défend pas la laïcité, on ne préserve pas l’ordre
public, en étant les continuateurs de l’immigration massive, en étant les
promoteurs du multiculturalisme et du communautarisme, en faisant des
islamistes des interlocuteurs privilégiés dans nos frontières comme en-dehors
(avec l’UOIF et le Qatar), en affaiblissant nos forces de sécurité et de
défense.
Et il s’agit bien là du désastreux bilan du quinquennat de Nicolas Sarkozy, lui
qui a en réalité reculé sur tout, contrairement à ce qu’il claironne
aujourd’hui.
Nicolas BAY Secrétaire Général du Front National.