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Commentaire de Christian Labrune

sur Cuba : le prix du blocus


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Christian Labrune Christian Labrune 1er octobre 2016 13:18

Il reste un très long chemin à parcourir avant que la « restauration » des relations diplomatiques apporte quelque chose de concret dans la normalisation des relations.

à l’auteur,
Il reste surtout à Cuba d’en finir avec un totalitarisme abject.
La politique désastreuse de l’administration Obama est encore une fois confirmée par les faits que vous évoquez : dans un premier temps, on prend des mesures qui peuvent satisfaire les bisounours heureux d’avoir un président prix Nobel de la paix. Ensuite, on s’aperçoit que les effets pervers d’une telle politique seront très négatifs. Normaliser les relations avec Cuba, c’était évidemment prolonger aussi un système politique qui aura fait depuis déjà tant d’années la preuve de sa nocivité.
Comment ne pas mettre cela en parallèle avec la politique à l’égard de l’Iran ? Pendant que que les négociations se prolongeaient en vue d’un accord sur le nucléaire, pendant que les Américains suppliaient les ayatollahs iraniens de faire semblant, au moins pour un temps, de donner des gages de leur pacifisme, Khamenei continuait à tenir un discours qui n’aura jamais varié depuis Khomeiny : « effacer Israël de la carte du temps », comme il disait. Cette ambition génocidaire, exactement la même que celle d’Adolf Hitler, on s’est efforcé de ne pas l’entendre, on s’est bouché les oreilles, et les diplomaties européennes se seront appliquées à tous les aplatissements possibles lors de la visite d’un Rohani. Après cela, on voit bien évidemment que l’Iran ne tardera pas à disposer de la bombe atomique (il faudrait vraiment que ses physiciens fussent des surcons pour n’être pas capables de faire en plus de trente ans ce que les Américains auront réalisé en moins de trois ans avec le projet Manhattan). La puissance iranienne se trouve donc désormais renforcée, son croissant vert, qui s’étend désormais jusqu’au Liban en passant par la Syrie sera considérablement consolidé. Il faut donc accorder des aides financières considérables à Israël pour que ce petit pays et les pays sunnites qui l’environnent puisse résister aux ambitions hégémoniques de l’islamo-nazisme iranien.
Dans un premier temps, on ouvre par pure sottise une brèche béante dans le système de la sécurité mondiale. Ensuite, on bricole tant bien que mal pour essayer de réparer les dégats. C’est ce qui s’appelle une politique de gribouille.Ce que les historiens retiendront d’un Obama ne risque guère d’être à la gloire d’un pareil abruti.


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