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Commentaire de njama

sur Ce sont les opérationnels qui créent la richesse, pas les fonctionnaires (seconde partie)


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njama njama 3 novembre 2016 13:41

Encore un article pour tirer dans le dos des fonctionnaires !

"Pourquoi envisage-t-on toujours le service public comme un coût et jamais comme une part – significative – de la production nationale ?"

Le Blog de Jacques Fournier

Réflexions sur la dépense publique
2 – Éviter les amalgames

Il existe plusieurs catégories de dépenses publiques, qui diffèrent par leur nature, leur objet, la collectivité qui les finance. Les traiter comme un ensemble indifférencié à partir d’un seul agrégat de la comptabilité nationale relève d’une simplification grossière. Il faut distinguer au moins trois grands cas de figure.

Les dépenses publiques de service (environ les deux cinquièmes du total), celles qui financent les prestations des grands services publics, éducation, santé, culture, justice, police, logement etc sont un élément de la production nationale. [...]

Les dépenses publiques de transfert social (un peu plus de la moitié du total), combinées avec les prélèvements obligatoires qui les financent, font transiter des ressources de certains agents économiques ou catégories de la population vers d’autres : des plus riches aux plus pauvres, des actifs aux chômeurs et aux retraités, des sans enfants aux familles, des bien portants aux malades . Elles font ainsi jouer la solidarité nationale.
[...]
Les dépenses publiques de transfert à caractère économique sont d’un volume très inférieur à celui des deux catégories précédentes, mais il n’est pas inutile de les individualiser. Il s’agit des concours versés aux agents économiques pour les inciter à investir ...
http://jacquesfournier.blog.lemonde.fr/2012/12/15/reflexions-sur-la-depense-publique/

Il vient de publier un livre en février 2013, « L’économie des besoins » Une nouvelle approche du service public
Editions Odile Jacob

Mot de l’Editeur :

Pourquoi envisage-t-on toujours le service public comme un coût et jamais comme une part – significative – de la production nationale ? Avec ce livre, Jacques Fournier renverse les perspectives : la satisfaction des besoins humains fondamentaux – santé, logement, éducation, transport, etc. – devient prioritaire. Elle oblige à revisiter le service public pour le rendre plus efficace, moins lourd, bref pour remettre l’individu au centre du dispositif. Partant, Jacques Fournier s’interroge sur les modalités de mise en œuvre de l’économie des besoins : comment faciliter la rencontre du service et du besoin ? Quel est le bon niveau d’intervention – local ou national  ? Comment tarifer le service et jusqu’où aller dans la gratuité ? Passant par un État renouvelé et l’acceptation des acteurs privés qui se reconnaissent dans ses valeurs, l’économie des besoins n’est pas si utopique qu’il y paraît. Et si elle était l’avenir de l’économie ?

« L’économie des besoins n’est pas une économie d’assistanat. Il ne s’agit pas de distribuer des aides sociales à des personnes en difficulté, mais d’organiser un système dans lequel c’est l’ensemble de la population qui va vivre autrement que selon la loi du marché […]. En ce sens, l’économie des besoins est le communisme du xxie siècle. » J. F.

Conseiller d’État, Jacques Fournier a présidé aux destinées de Gaz de France (1986-1988) et de la SNCF (1988-1994). Auparavant, il a exercé les fonctions de secrétaire général adjoint de l’Élysée (1981-1982), puis de secrétaire général du gouvernement (1982-1986).

http://livre.fnac.com/a4979599/Jacques-Fournier-L-economie-des-besoins


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