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Commentaire de Arnes

sur Quand meurent les paysans...


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Arnes Arnes 20 décembre 2016 22:29

La vision de l’auteure est un peu naïve. 


Depuis la nuit des temps les paysans ont cultivé la terre pour d’abord se nourrir et lorsqu’ils ont eu des excédents ils ont pu les distribuer à des non productifs pour les protéger, les éduquer ou les guérir. Au début du 20eme siécle, 90% des français étaient paysans, pratiquant une agriculture vivrière, n’investissant qu’une fois l’argent gagné.

Après la seconde guerre mondiale, le monde agricole a changé de paradigme : de vivrière, l’agriculture est devenue productiviste ; au lieu de bras, elle avait maintenant besoin de capitaux et de gas oil. Avec la chimie, les rendements ont quadruplé et les premiers à utiliser ces méthodes ont gagné des fortunes. La surproduction a bien sûr ensuite entraîné l’effondrement des cours, d’où la ruine et le suicide de beaucoup de paysans pris entre la chute de leurs revenus et le remboursement des prêts. 

La solution aujourd’hui existe c’est la maîtrise de l’amont et l’aval : en amont utiliser des méthodes efficaces d’enrichissement naturel des sols en se passant le plus possible d’apports chimiques ; et en aval de vendre ses produits directement ou en circuits les plus courts possibles pour s’assurer des revenus corrects.

Il est inutile d’incriminer la mondialisation soit disant responsable de ce désastre humain : les coupables sont : l’enseignement étatique agricole, l’état français avec sa banque le crédit agricole et la fnsea dirigée par les plus gros profiteurs du système.

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