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Commentaire de Christian Labrune

sur Maroc : « La Renaicendre ou mémoires d'une Juive marocaine et patriote »


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Christian Labrune Christian Labrune 1er janvier 2017 21:21

De 230 000 personnes en 1948, la communauté juive du Maroc est aujourd’hui réduite à 4 000 personnes, cela dit tout.
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@Pomme de Reinette
Le magazine « Jeune Afrique » disait trois mille. Il n’importe : si je m’en tiens à vos chiffres qui sont plus optimistes, cela signifie qu’il ne reste plus que 1.6% de la communauté telle qu’elle était au lendemain de la guerre. Réunissez cent personnes dans une salle, et faites en sortir au moins 98. Quel grand vide, tout d’un coup ! Ce n’est donc même plus une communauté : ceux qui restent sont noyés dans la masse et ne pourront survivre qu’à condition, comme semble le faire l’auteur du bouquin dont il est question ici, qu’en reniant leur propre identité et, même si le régime de la dhimma ne s’applique plus, en donnant toute sorte de gages de leur soumission à l’idéologie ambiante : antisionisme, palestinomanie délirante, etc.
 Il reste aussi quelques Juifs en Iran, dont le régime se sert comme d’une vitrine pour faire croire les idiots à une tolérance. Bon gré mal gré, ces derniers jouent le jeu. C’est que s’ils tiennent à conserver quelques misérables avantages, je les vois mal protester quand les abrutis au pouvoir répètent à l’envi, depuis Khomeiny, qu’il faut « effacer Israël de la carte du temps ». C’est donc exactement la même chose au Maroc, et c’est lamentable.
Peut-on leur faire grief d’être ambigus, à ces gens qui ont préféré rester, quand on sait ce qu’ils risqueraient en adoptant l’attitude contraire ? Ils auraient dû prévoir dans quelle situation impossible ils finiraient par se trouver, mais faire ses valises pour quitter la terre de ses ancêtres où on a ses racines, c’est un déchirement vraiment atroce qui fait justement s’interroger sur ceux qui ont préféré l’exil : pour faire un choix aussi radical et périlleux, il fallait vraiment que la situation fût devenue abominable.
Devenus quasi musulmans sur une terre d’islam où on les conserve comme les espèces en voie d’extinction dans les zoos, ils n’ont plus qu’à s’inspirer de la takiya islamique et mentir, comme les « conversos » dans l’Espagne d’Isabelle la catholique. Le problème c’est qu’à force de mentir, on peut bien finir par croire à ses propres mensonges. Deux des plus hautes et prestigieuses figures de la mystique chrétienne : Jean de la Croix et Thérèse d’Avila venaient de ces familles d’Espagne qui avaient dû se résoudre à la conversion.
Toute cette page internet : le bouquin donc il est question, l’article et les commentaires que nous nous employons à critiquer, c’est une parfaite illustration de ce que la takiya induite par l’islam peut produire de plus calamiteux.


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