@baldis30
Je
vous remercie pour votre précision.
Cependant,
il me semble que vous n’ayez pas bien saisi le sens de cet article qui explique
qu’une solution, voire une définition, ne peut s’appliquer à toutes les
situations…Et c’est bien là tout le problème, ne soyons pas manichéen (vous
parlez en effet de vrai et de faux voire même d’archifaux).
En
effet, je suis géographe et la définition d’un risque se trouve également dans
la perception qu’en a une société sur un espace donné (je vous recommande de
lire certaines définitions présentes sur géoconfluences ou hypergéo notamment).
Aussi, et dans le cas de mon article qui traite des pays en voie de
développement (je cite Madagascar, un terrain que je connais particulièrement)
et les AMP, il est possible de parler de convergence. Dans d’autres situations
il est utile d’employer le terme de confrontation (Institut français des
formateurs : Risques Majeurs et protection de l’environnement : http://www.iffo-rme.fr/le-risque-majeur
ou encore sur l’UVED) voire effectivement de croisement (UNESCO). Dans certains
cas une formule peut même être employée : risque = aléa x vulnérabilité.
Enfin, il serait peut-être pertinent de se tourner
vers le PNUE (programme des Nations Unies pour l’environnement) plutôt que vers
l’UNESCO (Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la
culture) pour parler d’environnement bien que l’UNESCO propose une définition
du risque, mais dans des contextes différents.
Encore une fois, les transferts de modèle, les raisonnements
brouillons et les définitions à source unique peuvent altérer l’espace, les
milieux, les populations locales et parfois même la pertinence de certains
commentaires.
Je vous remercie cependant d’avoir soulevé le
débat.
Pierre Benjamin GIRARD