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Commentaire de Ar zen

sur L'incidence de la ratification des traités européens sur la constitution française ou comment il est impossible de « désobéir » aux traités


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Legestr glaz Ar zen 31 janvier 2017 23:58

@Xenozoid

L’UPR est un mouvement provisoire, hors clivage. Une majorité de Françaises et de Français peuvent s’y retrouver dans son programme. Une fois la démocratie établie, l’UPR sera dissoute. D’autres partis pourront émerger qui porteront des idées. Le RIP permettra à toutes les fractions françaises de s’exprimer et de proposer à la « votation » tous les sujets. La majorité décidera, après de vastes débats. 

Quant à la transition entre l’annonce de l’article 50 et de sa mise en marche, je trouve que vous posez une question que peut de lecteurs posent. Alors voilà. 

La GB a fait un référendum et souhaite sortir de l’UE par l’article 50. L’annonce de la mise en oeuvre de cet article 50 se fera probablement en début mars 2017. Pourtant, je vous fais observer qu’au dernier conseil européen de l’UE à Bratislava le 16 septembre s’est fait à 27 pays ! La GB était absente ? Pourquoi ? Elle est toujours bien dans l’UE n’est-ce pas ? 

En janvier 2017 a eu lieu à Genève une conférence concernant Chypre et le partage de cette île entre Chypriotes et Turcs. Jean Claude Juncker s’est déplacé à cette conférence ainsi que Fédérica Moghérini, la Haute représentante de l’UE pour la sécurité et la politique étrangère. Cette personnalité, deuxième dans le rang de la Commission, représentait les intérêts de 27 nations européennes. J’ai bien écrit 27 parce que, figurez vous que boris Johnson, ministre des affaires étrangères de la GB, défendait les intérêts de son pays dans cette affaire à Genève. 

Alors, que penser de ces deux exemples ? Et bien simplement que l’UE a « anticipé » la sortie de la GB de l’UE par l’article 50. 

Ainsi, dès l’annonce de la sortie de l’UE par l’article 50 commence le « round » des négociations. Cela veut dire que la France n’est plus tenue par les traités. Il s’agit de négocier des conditions de sortie et non de continuer à appliquer des traités. Il ne s’agit donc pas de « désobéissance » mais du jeu de « négociations » dans le cadre de l’article 50. qui en dispose ainsi. J’en veux pour preuve que l’article 50 prévoit expressément que si au bout de 2 années aucun accord n’a été trouvé, la sortie est effective. Si vous avez du temps, je vous conseille de visionner la conférence de François Asselineau « le jour d’après » qui explique, point par point, ce qu’il faudra négocier avec l’UE lors de l’annonciation de l’article 50. 


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