@JC_Lavau
Votre obstination à
nier l’évidence d’un changement climatique dû à un renforcement de
l’effet de serre m’étonne : si vous êtes un scientifique, vous
devez avoir la philosophie d’admettre que vos idées doivent changer
à la lumière des faits et ne pas avoir envers ceux qui ne partagent
pas votre point de vue ce mépris suffisant qui tend à vous
ridiculiser de fatuité.
L’effet de serre,
rappelons-le, est un phénomène d’allongement de la longueur d’onde
de la lumière visible quand elle atteint le sol. L’énergie qu’elle
contient est renvoyée vers le haut sous forme d’infrarouges.
Plus la basse
atmosphère est chargée en gaz carbonique ou en méthane plus ces
infrarouges qui devraient atteindre en grande partie le vide spatial
sont absorbés. La basse atmosphère est ainsi plus chaude.
Heureusement que ce
phénomène existe à l’état naturel car sinon la majeure partie de
la planète serait perpétuellement gelée. Mais il ne concerne pas
la stratosphère car le CO2 et le CH4 sont trop lourds pour s’y
mélanger à l’azote et l’oxygène si bien que celle-ci reste
toujours aussi froide.
Plus l’écart entre
la source froide et la source chaude est importante, plus l’énergie
potentielle ainsi créée est importante, selon la loi de Carnot.
Comme une partie de celle-ci va être transformée en mouvement, plus
la basse atmosphère se réchauffe, plus les vents qui sont créés
sont violents, plus les ouragans seront puissants et nombreux.
La pseudo force de
Coriolis due à la rotation de la Terre en faisant tourner sur eux
mêmes ouragans et tornades, les confine et en quelque sorte les
condense dans des espaces limités, ce qui leur donne toute cette
puissance destructrice.
Il n’y a pas
d’utilité ou d’inutilité dans ces phénomènes naturels. Si la
Terre ne tournait pas sur elle même il n’y aurait pas de force de
Coriolis, donc pas de tornades ou d’ouragans, mais présentant
toujours la même face au soleil - comme la Lune présente toujours
la même face à la Terre - celle-ci serait brûlante et la face dans
l’obscurité perpétuelle complètement glacée. Notre planète
serait inhabitable.