« C’est pas Voltaire qui a sorti une phrase au sujet des gens bien pensants qui étaient rapides pour défendre les gens dans les contrées lointaines mais s’en foutaient des injustices locales. »
Voltaire avait une vue aiguisée de la psychologie de ses contemporains. Il n’était pas lui-même totalement indemne de ce travers puis qu’il ne voulait pas que les paysans de Ferney apprennent à lire !
Mais il aurait été horrifié par le recul à l’Antiquité que les musulmans de Brunei instaurent dans leur pays attardé et il aurait signé la pétition nonobstant son hostilité à des cosignataires.
Le Conseil d’État a cassé le jugement du tribunal administratif au motif que la campagne n’était pas officiellement lancée et que France 2 était d’inviter qui elle voulait. Mais par « élégance », France 2 a décidé de maintenir cette invitation forcée. Son problème est l’audience en concurrence féroce avec les autres chaînes.
Or les gens préfèrent les duels ou le plus petit nombre de participants pour éviter un trop court temps de parole à chacun et les redites entre organisations voisines.
Une solution serait en effet le tirage au sort de trois groupe de quatre débatteurs en trois émissions différentes. Mais il n’est pas certain que les deux dernières soient très suivies par un public qui est peu intéressé, hélas, par cette élection sinon pour rejeter Macron et sa politique catastrophique.
« Il
n’est pas très prudent d’affirmer que les faits se sont passés
de telle ou telle manière avant que l’enquête ait été menée à
bien. »
Oh,
la belle sagesse ! sauf que vous commencez, sans le moindre indice,
à excuser le système en évoquant d’autres causes au suicide que
l’hostilité manifeste et a priori de la hiérarchie qui saute sur
une occasion pour le blâmer et le blesser au plus profond par la
phrase suivante :
« D’autre
part, je n’oublie pas qu’un suicide est très rarement imputable
à une cause unique. »
«
Bref, attendons que les enquêteurs nous en disent plus ... »
Mais
quelle enquête ? Quels enquêteurs ?
Après
un suicide avéré, la police cesse toute investigation.
Quant à
l’administration EN qui n’a pas eu un mot de compassion pour ce père
de famille qu’elle a blâmé sans attendre, vous croyez qu’elle va « enquêter » ? Sur sa responsabilité morale ? Mais dans
quel monde vivez-vous ?
Ah ! Si un élève s’était suicidé par la faute d’un professeur, toute
la presse Macron en aurait parlé et la responsabilité du professeur
fustigée par les belles âmes. L’administration aurait, sans
attendre, prononcé une sanction forte avant toute « enquête ».
On
retrouve ce « deux poids-deux mesures » pour un gilet jaune
mutilé et un policier légèrement blessé. Ce n’est pas un hasard.
J’ai eu la possibilité de consulter des cahiers et copies d’élèves d’avant 14, d’entre-deux-guerres et des années 50 et je peux vous dire, d’une part il y avait moins de matières, que les apprentissages étaient au ras du tapis (la liste des préfectures et sous préfectures de chaque département en est un exemple amusant) essentiellement du par-cœur sans réflexion demandée et qu’en matière d’expression écrite ou de mathématique, le niveau était, d’un certain point de vue, inférieur à celui d’aujourd’hui.
J’ai toujours constaté avec amusement que les parents qui avaient conservé les cahiers et copies de leur scolarité se gardaient bien de les monter à leurs enfants !!!
Autrefois les élèves en difficulté redoublaient et aucun élève ne lisant pas correctement n’allait en sixième. Mais le redoublant coûte cher, n’est-ce pas, et il faut faire des économies si les riches ne paient pas d’impôt à hauteur de leur rente. Alors oui, on trouve au collège des élèves qui n’ont rien à y faire et pour lequel il faudrait un enseignement spécialisé ... mais trop coûteux pour un pays du tiers-monde comme la France.
« Certes de nos jours, des « enseignants » arrivent sur le « marché » — puisque nous sommes dans une Start up Nation— nantis d’un master, mais ne savent pas enseigner. »
Ils vous attendent pour leur apprendre ! Car vous êtes extrêmement compétente sur le sujet, n’est-ce pas ?